Une toute petite part de rêve…pour beaucoup de réalité !
Tiré d’une histoire vécue…et authentique n’hésitez pas (si vous les trouvez en occase…le tirage est épuisé) à lire le roman « la maison qui n’oublie pas » !
Au hasard de ses vacances, l’auteur Patrick Burgel acteur et chansonnier célèbre dans les années 70 tombe sous le charme d’un coin paumé de Dordogne et décide d’y acheter une résidence secondaire. Au gré des visites par agences immobilières il ressent comme un trouble…une attirance pour une maison abandonnée dans un vallon, c’est comme si la maison « l’appelait » !
Avec son épouse il achète cette vieille baraque et se lance dans les travaux de restauration. Une nuit, alors qu’il travaille seul dans le salon sur le script d’une émission pour France Inter il ressent comme une « présence » derrière lui et se retournant il découvre une « apparition » une fillette en costume de l’entre deux guerres qui lui sourit et lui fait signe !
Conscient d’être en présence d’un fantôme il décide de se laisser guider par son instinct et de suivre cette apparition qui lui désigne un endroit sous l’escalier et s’évanouit. Pour ne pas affoler sa famille, le lendemain prétextant des travaux urgents il fait casser la fine cloison qui cache le dessous de l’escalier et découvre un amoncellement de vieilles valises, remplies de vêtements d’hommes de femmes et d’enfants…et des papiers d’identité portant tous des noms israélites ! Emu par cette découverte et fort de ses « relations » il retrouve des membres de cette famille vivant à Paris. Selon les témoignages ces gens fuyaient les nazis et voulaient passer en Espagne…ils ont pris la route de l’exil et ont disparus sans que personne ne sache ce qu’ils sont devenus. Ils ne figurent sur aucune liste de convoi partant de Drancy, et leurs noms sont encore dans les « Daf Ed » de Yad Vaschem à Jérusalem…comme tant de disparus !
L’auteur se renseigne un peu et apprends que pendant l’occupation cette maison servait de centre d’interrogatoire de la gestapo locale. Plusieurs semaines s’écoulent dans le trouble de cette découverte sans que la fillette ne « revienne » !
A quelques jours de la fin des vacances…toujours dans les mêmes circonstances (il est seul au salon…) la fillette apparaît de nouveau et l’entraîne dehors cette fois, dans le jardin et lui désigne le pied d’un arbre avant de s’évanouir à nouveau !
Du fait de sa « notoriété » il ne se fait pas éconduire comme un cinglé par les gendarmes qui écoutent son histoire et qui acceptent de servir de « témoins » lors des fouilles au pied de cet arbre…
Le lendemain avec des ouvriers il fait creuser le sol et découvre sous un mètre à peine de terre les cadavres d’un homme, de deux femmes et de deux enfants ! L’autopsie révèle qu’ils ont été fusillés et achevés selon « le rituel » d’une balle de petit calibre dans la tête !
L’affaire a fait ressurgir la vérité sur cette disparition (vérité incontestable et d’ailleurs…incontesté) et à l’occasion d’un repas sur la terrasse…en plein jour la fillette « revient » et apparaît à toute la famille, elle est accompagné des autres membres de sa famille, ils se tiennent tous par la main et font un petit geste d’adieu…avant de disparaître sur le chemin !
Patrick Burgel habite toujours cette maison…où plus rien ne se passe désormais !