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| | La dernière rose ou les fantômes de Trianon | |
| | Auteur | Message |
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Súrion Passionné de paranormal
Age : 39 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: La dernière rose ou les fantômes de Trianon Sam 20 Oct 2007 - 3:00 | |
| - Citation :
- Les fantômes de Trianon ou fantômes de Versailles désigne une expérience vécue en 1901 dans les jardins du Petit Trianon par deux Anglaises qui la considérèrent comme paranormale. Bien que les parapsychologues aient dès le début eu des doutes sur l’authenticité de leur supposée rétrovision, leur livre publié en 1911, An Adventure, connut un succès certain et devint un élément de la légende de Versailles et de Marie-Antoinette, en particulier dans le monde anglo-saxon.
- Citation :
- Venue à Paris proposer à Eleanor Jourdain de devenir sa seconde, Anne Moberly profite de son bref séjour pour visiter Versailles avec elle. C’est le 10 (?) août 1901,[1] il fait chaud et orageux. Elles se perdent en cherchant le Petit Trianon et commencent à se sentir opressées, mais aucune ne fait part de son sentiment à sa compagne. Elles aperçoivent sur le bord du chemin deux hommes portant un long manteau et un tricorne, bêches à la main, qui leur indiquent le chemin ; des jardiniers, pensent-elles. Arrivées près d’un cottage, Eleanor Jourdain remarque à l’intérieur une petite fille de 12-13 ans environ et une femme ; toutes deux portent un costume suranné. Enfin, elles arrivent à un pavillon chinois qu’elles prennent pour le Temple de l’Amour. L’atmosphère devient de plus en plus pénible. Annie, en particulier, se sent prise d’angoisse lorsqu’un homme assis au pied du pavillon tourne vers elle un visage menaçant et vérolé. C’est alors qu’un autre homme, grand et beau, cheveux bouclés sous un chapeau à larges bords, passe en coup de vent enveloppé dans une cape noire ; il s’arrête et leur sert un laius dont elles ne comprennent qu’une chose : il faut tourner à droite. Les visiteuses arrivent près d’une petite maison aux volets clos. Sur la pelouse, Annie voit une femme en train de dessiner portant une robe de style particulier, un fichu vert et un chapeau blanc ; la femme lève la tête et de nouveau Annie ressent une impression désagréable. Les deux femmes arrivent à la hauteur de la maison suivante. Une porte s'ouvre, en sort un jeune homme qui leur donne l’impression d’être un serviteur. Elles veulent s’excuser, pensant être sur une propriété privée, mais l’homme les mène jusqu’au Trianon proche où elles sont brusquement environnées par une noce.
- Citation :
- Quelques jours plus tard, Mlle Moberly, toujours en proie à l’impression d’angoisse et d’irréalité de Versailles, en fait part à Mlle Jourdain en lui demandant si elle n’a pas l’impression que les lieux sont, en quelque sorte, « hantés ». Eleanor confirme son impression de malaise lors de la visite. Elles s’interrogent alors sur la cape portée bizarrement par l’homme aux cheveux bouclés en ce jour de grande chaleur ; son attitude, son air amusé leur semblent maintenant étranges et non-naturels. Mais c’est seulement en novembre, lorsque Eleanor Jourdain se rend à Oxford où Annie a depuis trois mois repris ses fonctions de directrice, qu’elles discutent plus longuement de leur expérience. Le fait que seule Eleanor ait vu la femme et la petite fille et que seule Annie ait vu la dessinatrice les trouble. Mlle Moberly, justement, a vu un portrait de Marie Antoinette par Wertmüller ; la reine lui a paru étrangement ressemblante, pour le visage et les vêtements, à la femme de la pelouse. Elle se renseigne auprès d’une Française qui confirme que des rumeurs courent depuis longtemps sur la présence du fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
Elles retournent à Versailles en 1902. Les lieux leur semblent différents ; elles apprennent que Marie-Antoinette se trouvait au Petit Trianon le 5 octoble 1789 lorsqu’on lui annonça la marche du peuple vers Versailles. Le 2 janvier, elles ont encore des perceptions étranges, dont celle d’une musique qu’elles essaient de se remémorer pour la faire identifier. On leur asssure qu’il s’agit d’un style des années 1780. Elles visitent encore une fois la zone du Petit Trianon en 1904. Au cours de leurs recherches, elles pensent se rappeler la présence d’une charrue qui n’existait pas en 1901, de même qu’un pont qu’elles avaient franchi et qui a disparu ; elles découvrent que les « jardiniers » portaient un costume similaire à celui des gardes suisses de la reine et que la porte d’où est sorti le serviteur est condamnée depuis longtemps ; elles identifient l’homme au visage vérolé comme étant le comte de Vaudreuil. - Citation :
- L’hypothèse des deux protagonistes de l'affaire était qu’elles avaient eu accès à des reliquats de mémoire laissés par Marie-Antoinette lors de journées particulièrement chargées d'émotion. L’électricité (des orages électriques furent signalés en France le jour de la visite) fut proposée comme élément facilitateur. Après des échanges avec la Society for Psychical Research, elles décidèrent finalement de publier en 1911 le récit de leur visite, présenté comme une recherche, sous les noms d’ Elisabeth Morison et Frances Lamont. An Adventure (réédité en 1913 et 1924) obtint un succès certain avec 11 000 copies vendues en 1913. L’expérience fut discutée dans The Journal of Parapsychology, The Journal of the American Society for Psychical Research, The Journal for Psychical Research in London et Proceedings of the Society of Psychical Research in London.
À vrai dire, malgré les louanges de la SPR pour leurs efforts d’enquête, des erreurs historiques furent remarquées d’emblée et l’hypothèse d’une confusion due à des facteurs psychologiques et physiques (chaleur, fatigue) vite posée. En réponse, Mlles Morison et Lamont publièrent les quatre récits (chacune deux) qu’elles avaient rédigés pour mémoire, l’un peu après les faits (entre le 25 et le 28 novembre 1901), l’autre un peu plus tard (décembre 1901-janvier 1902), accompagnés de cartes retraçant leur chemin, de descriptions des costumes, personnages et paysages et de la musique entendue. Elles insistèrent sur le fait qu’elles avaient vu des éléments du XVIIIe dont elles ignoraient l’existence avant leurs recherches. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fant%C3%B4mes_du_Trianon | |
| | | Súrion Passionné de paranormal
Age : 39 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Re: La dernière rose ou les fantômes de Trianon Sam 20 Oct 2007 - 3:23 | |
| Pour ceux qui ont la flemme de tout lire voici un résumé de l'histoire: - Citation :
- Au château de Versailles, deux institutrices anglaises, lassées de suivre le groupe du voyage organisé auquel elles appartenaient, préférèrent flâner nonchalamment dans les jardins. Elles furent saisies d’une sensation étrange. En effet, le temps sembla s’arrêter tout autour d’elles. Le arbres semblèrent figés et le silence total. Elles reconnaîtront par la suite que cette impression de vide absolu dura réellement une fraction de seconde… Il s’agissait plus d’une impression que d’un fait bien réel.
Tout ceci se produisit au moment où, dans un kiosque construit au milieu d’une petite clairière, elles virent une jeune femme, vêtue d’un magnifique costume du 18ème siècle, qui pleurait en silence. Ne voulant pas la déranger, nos deux institutrices empruntèrent une allée et sursautèrent à la vue d’un homme, habillé lui aussi de vêtements d’époque. Il les croisât, son regard était grave et soucieux. Elles le suivirent du regard et le virent rejoindre la jeune femme du kiosque. Ils parlèrent et les sanglots de la femme redoublèrent.
Les deux anglaises poursuivirent leur promenade intriguée par ces deux personnages. Elles pensèrent à une équipe de tournage d’un film ou d’un documentaire mais une fois arrivé au château, elles ne virent ni matériel, camion ni quelconque metteur en scène.
Elles racontèrent cette rencontre à un guide qui fut assez dubitatif quant à la véracité des faits. En parlant, elles reconnurent sur un tableau la jeune femme du kiosque : c’était Marie-Antoinette. Le guide leur montra un autre tableau, d’un jeune homme qu’elles reconnurent aussitôt ; c’est lui qui avait annoncé à la Reine que le peuple marchait sur Versailles. En décrivant, avec de nombreux détails le kiosque, le guide réussit à l’identifier et le leur montra sur une petite peinture. C’était bien lui. Or au moment où s’est déroulée cette rencontre, le kiosque était détruit depuis de longues années... http://www.alchimia-magazine.com/anglaises-versailles.htm | |
| | | Nefton *
Age : 46 Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Re: La dernière rose ou les fantômes de Trianon Mer 24 Oct 2007 - 22:42 | |
| je crois qu on en avais déja parlé ici je ne sais plus , en tout cas j adore cette hsitoire , et si elle est bien vrai je ne comprend toujours pas comment cela est possible .... | |
| | | Faust membre actif
Date d'inscription : 24/10/2007
| Sujet: Re: La dernière rose ou les fantômes de Trianon Mer 24 Oct 2007 - 23:00 | |
| Marie Antoinette, ma douce, que ne donnerai je pour à nouveau baiser le bouton de rose de vos mains putréfiées...vous me faites perdre la tête... | |
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| Sujet: Re: La dernière rose ou les fantômes de Trianon | |
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