Etant personnellement très au fait des agissements de la défense aérienne en matiere d incursion de l espace aérien francais , je me permets ici d 'apporter qq corrections et infos supplémentaires..
[quote="Jipaillou"]Manière d’ouvrir le débat sur les OVNI et…les militaires, car si on parle souvent de leur implication dans le phénomène on passe sous silence leurs échecs en la matière !
Concernant l'implication des militaires dans ces phénomenes , il faut bien penser qu on parle ici de l armee americaine et non francaise.. car je peux vous assurer qu aucun militaire francais ne coopere en quelconque maniere , bien au contraire cela pose un probleme de defense du territoire d avoir des objets non identifiés ds le ciel francais!
dsl mais pas de theorie du complot en france..
[quote="Jipaillou"]D’où cet extrait d’un procès verbal de la Gendarmerie des Transports Aériens sur une apparition d’un écho radar…beaucoup plus important que la signature d’un aéronef, et observé visuellement cette fois par deux équipages de vols commerciaux !
il y a eu en effet plusieurs interceptions sur des echos radars non identifiés mais la plupart du tempsn ce sont les aeronefs d état qui se font "intercepter" par des OVNI (au sens littéral du terme). Car aucun chasseur actuel n a les capacités de manoeuvre suffisantes pour ne serait ce qu esperer avoir une chance de rivaliser avec ce qu ils ont pu croiser ds le ciel
[quote="Jipaillou"]Pour pénétrer dans l’espace aérien Français chaque aéronef civil doit avoir déposé un plan de vol et être équipé d’un transpondeur, un mouchard sur lequel il indique le code à quatre chiffres qui lui a été attribué par le contrôle aérien en route. A chaque balayage radar le transpondeur émet ce code en réponse au faisceau radar et une étiquette s’affiche sur l’écran du contrôleur pour identifier l’écho. Les appareils militaires eux sont équipés d’un transpondeur IFF (Identification Friend or Foe : identification ami ou ennemi).
En présence d’un écho non identifié et ne répondant pas aux injonctions du contrôle aérien au sol l’objet est immédiatement considéré et traité comme "hostile". Le centre de contrôle radar prévient la Gendarmerie pour assurer les observations depuis le sol et déclenche l’alerte interception (ici les mirages de la base d’Istres ou d’Orange Caritat). Dans la phase de grimpée les intercepteurs sont guidés vers leur objectif par les radars du centre de contrôle au sol jusqu’au moment où ils accrochent l’écho dans leurs radars de tir (situé dans le nez de l’appareil) et se verrouillent dessus (le verrouillage déclenche immédiatement une alerte sonore et visuelle dans l’appareil poursuivi pour lui indiquer qu’il vient d’être accroché radar par un appareil militaire en phase de tir missile). Dés que les intercepteurs arrivent en visuel sur l’objectif le leader ajuste sa vitesse et se place à la gauche de l’appareil légèrement devant et allume son projecteur de poursuite qu’il braque sur le cockpit. Que l’appareil soit immatriculé ou non des messages de sommation sont lancés sur les fréquences "en route" et sur la fréquence 121.500 Mhz pour lui indiquer qu’il est intercepté. En cas de non réponse le leader dépasse l’appareil en battant lentement des ailes (Follow Me : signal visuel international d’interception) et décrit une large boucle pour lui indiquer de le suivre pour atterrir. Le deuxième intercepteur reste derrière et arme ses canons. Si l’appareil n’obéit pas la procédure est renouvelée en même temps que la demande d’autorisation d’ouverture du feu restreint, des tirs de sommation devant l’appareil pour l’obliger à se dérouter. En cas de non réponse ou de tentative de dégagement l’autorisation de tir de destruction est prise par le PC de TAVERNY en fonction de la situation et surtout de la localisation géographique de l’appareil à détruire notamment…pour limiter les risques d’écrasement dans une zone habitée !
Bonne description d une interception de la patrouille opérationnelle au détail près que cela fait bien longtemps qu il n y a plus le PO a Istres! (patrouille opérationnelle, binome de chasseurs devant assurant la défense aerienne) . Elle est désormais essentiellement à Orange et Cambrai (qui va bientot fermer) et se déploie régulierement à Creil, Mont de Marsan, et aux alentours de tous les sites "sensibles" francais comme par exemple tout ce qui touche au nucleaire.
Concernant la particularité des radars militaires francais, ils sont encore les seuls (contrairement aux civils) qui recoivent les échos dits "primaires" et non filtrés . en effet les civils , pour ne pas visualiser trop de trafics sur leur radars "filtrent" les échos et ne font apparaitre QUE les échos équipés d un transpondeur.. équipement forcément absent de tout autre objet volant non soumis à la réglementation de l ogansiation internaitonale de l aviation civile (ou terrestre devrais je dire?). A savoir que tout avion volant en regle de vol IFR (cad tous les avions de ligne ainsi les petits avions volant en VFR et penetrant les espaces aeriens controles) sont OBLIGATOIREMENT équipés d un transpondeur, c la loi pour pouvoir voler.
Or il est arrivé plusieurs fois que les militaires détectent des echos primaires de dimensions et aux performance tout a fait impossible pour tout technologie connue (taille de plusieurs kms, vitesse bcp trop rapide.. ou bcp trop lente , changement de cap completement aberrants avec nos lois physiques connues etc..), parfois meme corrélés par des temoignages au sol comme debut des années 90 ds la region de Tours.(dsl je ne me souviens pas plus de cette histoire)
Depuis les annees 70 de nombreux temoignages de pilotes de chasse et de ligne ont été déposés, la plupart du temps apres leur fin de carriere, de peur qu on ne les prenne pour des fous et que cela porte préjudice a leur carriere.. si vous voulez en savoir plus lisez ce rapport de la commission Cometa , en 1999:
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Cometa.pdf
un sacré pavé a lire mais o combien intéressant!
ps: dsl je ne maitrise pas encore le "quote" lol
tschuss