Voilà plus de 20 ans que bat, au pied du Mont-Royal le coeur de la liberté.
En effet, tous les dimanches, dès que le soleil réchauffe la terre de ses rayons au printemps, jusqu’aux premières froideurs d’octobre, le tam-tam bat son plein le dimanche après-midi au pied de la statue montréalaise de la liberté.
Ce phénomène est né très spontanément, sans l’aide d’aucune organisation. Il réunit, chaque dimanche après-midi, plus d’une centaine de personnes de toutes origines qui frappent et dansent au rythme des percussions. La pulsion de liberté se manifeste. On a tenté de contrôler cet événement, de le baliser, de le structurer. Rien n’y fait, il appartient à la liberté.
Le phénomène est beaucoup plus symbolique qu’on ne peut l’imaginer car son impact résonne au sein même de l’archétype de la liberté. En effet, au sommet de la statue où se réunissent les percussionnistes domine l’ange de la liberté.
Le signe du Verseau représente le signe de la liberté. La liberté sous toutes ses facettes. Autant l’âge du poisson est l’âge de la religion chrétienne, parlant d’amour, de bonté, de compassion, ses abus allant dans la relation bourreau-victime, dans les conditionnements excessifs, la soumission, l’inquisition, l’amour-blessure, etc., autant l’Âge du verseau dans lequel nous entrons est celui de la liberté. Il porte en son sein de grands courants de pensées philosophiques et spirituelles. Il amène les communications, l’énergie électromagnétique, l’informatique, les inventions de toutes sortes, les surprises, les mouvements, les transformations rapides et abruptes, les créations excentriques et originales. Mais il peut aussi générer des excès d’individualités, des anarchies, des difficultés de rapports dans les relations intimes, de brusques et soudaines transformations.
Le Mont-Royal recèle des lieux sacrés. À la fondation de Ville-Marie (Montréal), les autochtones habitaient la montagne. Y vivent encore les esprits de leurs ancêtres. Certains endroits sur le mont sont de véritables lieux de transferts énergétiques, des passages. C’est pour cette raison que le frère André, grand guérisseur, a tant insisté pour y construire un oratoire. C’est aussi pour cette raison que le coeur des anciens se libère et réussit à se faire entendre, chaque dimanche, au pied de la statue. La liberté danse avec les hommes.
Trouvé sur ce site, je prend plaisir a le découvrir :face: