Les posteurs les plus actifs de la semaine | |
|
| Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin | |
| | Auteur | Message |
---|
ArmagueDom professeur de paranormal
Age : 42 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin Ven 6 Fév 2009 - 8:45 | |
| L’olgoï-Khorkhoï serait un animal vivant en Mongolie, dans le désert de Gobi. Les Mongols prêtent à cet animal la capacité de tuer des animaux et des hommes. Le premier rapport connu au sujet de cette créature énigmatique, nous vient du paléontologue américain Roy Chapman Andrews, qui effectua une mission au Gobi en 1922-1923. Description :L’olgoï-khorkhoï mesurerait environ 60 cm de long, et aurait l’épaisseur d’un bras. Sa tête et sa queue seraient indistinctes: on ne pourrait lui voir ni yeux, ni bouche, ni narines. Il serait de couleur rouge, d'un rouge effrayant, comme le rouge qui coulait d'une plaie. Son nom serait en rapport à sa ressemblance avec un intestin de vache. L’animal aurait en effet la capacité de tuer, soit par décharge électrique, soit par poison. D’après les témoignages, l’animal serait attiré par la couleur jaune, et ne sortirait qu’à certaines périodes. L’animal se déplacerait de façon étrange, en glissant tel un serpent, ou en s’enroulant sur lui même. L'Olgoï-Khorkhoï vu par les Mongols :L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi. "Nous avons une horrible créature qui vit en Mongolie. Nous appelons le monstre Olgoï- khorkhoï, et il vit enfoui dans les dunes de sable du désert de Gobi. Il peut tuer un homme, un cheval, et même un chameau.""Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux.""Le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de vache, d'où son nom de "ver intestin". Il nous dit qu'il a une couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et qu'il est difficile de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La créature se déplaçe également de façon étrange , soit elle roule, soit elle se tortille latéralement, balayant son chemin. Et elle aime la couleur jaune." dit un guide. "Je n'ai personnellement jamais vu l'olghoï-khorkhoï, mais j'en ai beaucoup entendu parler. On dit qu'il se déplace sous le sable et que quand il veut tuer quelqu'un, il sort la moitié de son corps hors du sable. Quand il commence à gonfler, la bulle à son extrémité grandit et à la fin le poison en jaillit. Tout ce qui entre en contact avec cette substance, même le métal, semble avoir été corrodé par quelque acide et jaunit immédiatement. Mais le poison perd de sa puissance en été, à partir de la fin de juin, de sorte que rencontrer ce ver dangereux à cette époque ne se termine pas toujours par la mort." dit une vieille femme. Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon. L'animal serait également connu au Kazakhstan (un pays limitrophe de la Mongolie) : "Nous entendîmes décrire d'autres "serpents", tout à fait inattendus, notamment une sorte d'énorme saucisse qui s'appelle en kalmyk "le court serpent gras", dont l'une des caractéristiques premières était "qu'il était sans os". Seuls, s'en souvenaient les vieux Kalmyks." | |
| | | ida mordu de paranormal
Age : 46 Date d'inscription : 19/12/2008
| Sujet: Re: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin Ven 6 Fév 2009 - 8:51 | |
| salut, j'aimerai pas le rencontrer celui la , il est aussi orible q' un serpent. j' aime pas c' et béte la moi . | |
| | | ArmagueDom professeur de paranormal
Age : 42 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Re: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin Ven 6 Fév 2009 - 8:52 | |
| Un témoignage des dangers du "ver" :
En 1958, Ivan Efrémov rapporta en effet dans son livre Doroga vetrov (La route des vents) les légendes que lui avait racontées Tseven, un vieillard de Dalandzadgad, qu'il avait rencontré lors de son expédition au Gobi, à la recherche de fossiles du crétacé supérieur. Les compagnons d'Efrémov finirent par amener la discussion avec le vieux Mongol sur l'animal énigmatique.
Une tradition, depuis longtemps répandue chez les habitants du Gobi, parle d'un grand et gros ver (olgoï - gros boyau, khorkhoï - ver de terre), de plus d'un demi-mètre de long, vivant dans d'inaccessibles endroits sablonneux du désert de Gobi. Les récits sur cet animal sont concordants. L'Olgoï-Khorkhoï est connu comme une créature vraiment terrible, douée d'un pouvoir meurtrier incompréhensible, capable de frapper à mort l'homme qui l'effleure.
Aucun savant-chercheur n'a jamais vu le ver extraordinaire, mais sa légende est tellement répandue et toujours tellement identique, qu'on est obligé de penser qu'il existe effectivement, pour fonder cette légende, un animal extrêmement rare, en voie d'extinction, sans doute rescapé des temps anciens, se maintenant de nos jours dans les coins les plus déserts de l'Asie Centrale. J'ai utilisé la légende de l'Olgoï-Khorkhoï dans l'un de mes récits fantastiques. Andrews, le chef de l'expédition américaine, a lui aussi entendu parler de l'Olgoï-Khorkhoï.
Danzan entreprit Tseven avec une certaine gêne, comme s'il craignait la moquerie du spirituel vieillard en réponse à la question naïve sur l'animal légendaire. A l'étonnement général, Tseven déclara qu'il avait beaucoup entendu parler de ce ver géant qui peut tuer d'un seul coup, mais il ne l'avait jamais vu. A quatre ourtons [environ 130 Km] au sud-est de l'aïmak [district rural] il existe un lieu, le Khaldzan dzakhé ("région chauve") où l'Olgoï-Khorkhoï vit dans les dunes de sable. Mais on ne peut le voir qu'à la pleine chaleur, en juin-juillet, plus tard il s'enfonce dans la terre et dort.
Des plaisanteries fusèrent sur les capacités meurtrières du khorkhoï. Tseven le prit mal et, se renfrognant sévèrement, il dit quelques mots à Danzan :
"ils ne rient que parce qu'ils ne connaissent ni ne comprennent rien, traduisit le jeune géologue. L'Olgoï-Khorkhoï, c'est une chose terrible !" | |
| | | ArmagueDom professeur de paranormal
Age : 42 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Re: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin Ven 6 Fév 2009 - 9:00 | |
| Affinités zoologiques les plus probables de l'Olgoï-Khorkhoï :
A première vue, il s'agit d'une créature fantastique.
"L'absence, au moins apparente, de pattes et de tête, peut suggérer qu'il s'agit d'un invertébré ; et du reste, l'animal n'est-il pas qualifié de "ver" ?
C'est en tout cas l'idée qui semble s'imposer à Karl Shuker :
"Il est vrai que certains serpents sont souvent qualifiés de vers, mais à mon avis les descriptions de l'allergorhai-horhai (olgoï-khorkoï) suggèrent beaucoup plus une bête sans os au corps mou, qu'un animal vertébré contenant des os. Pourtant, s'il s'agit bien d'un invertébré, comment peut-il éviter la dessiccation, environné par les sables brûlants du Gobi ? Sans doute, comme les scorpions, les solifugidés et d'autres invertébrés vivant dans le désert, il est enfermé dans une cuticule retenant l'eau."
Certaines chenilles ou larves d'insectes, par leur forme de ver épais, et quelquefois leur caractère venimeux, se rapprochent effectivement du portrait-robot que nous avons tracé. Mais aucune n'approche les 60 centimètres de longueur ; d'ailleurs, si une larve aussi monstrueuse existait, l'insecte en question ne devrait pas passer inaperçu... A l'inverse, si l'on connaît des vers aussi longs, et même plus (jusqu'à 3 mètres), que la taille prêtée au monstre du Gobi, c'est ici l'épaisseur qu'on lui prête qui fait problème.
Les invertébrés étant donc écartés, il nous reste 5 classes de vertébrés à passer en revue : nous pouvons d'emblée éliminer les oiseaux, dont aucun ne ressemble, même de très loin, au monstre du Gobi. Et dans la foulée, nous pouvons rejeter les poissons et les batraciens : signalé dans les sables du Gobi, au cour d'une des régions les plus arides de la planète
L'Olgoï-Khorkhoï est de toute évidence un vertébré terrestre. Avec sa peau nue, il est peu probable qu'il s'agisse d'un mammifère, dont la plupart des espèces fouisseuses sont en effet couvertes de poils, un mammifère apode, ça ne court pas les rues (l'absence des quatre membres étant inconnue chez les mammifères).
L'aspect serpentiforme de la créature, ainsi que son venin supposé, auraient tendance à nous orienter vers les serpents, mais ce serait sans doute à tort : le fait que la tête soit indistincte, s'inscrit en faux contre cette hypothèse. Il est à noter que les Mongols n'ont jamais comparé l'animal à un serpent, alors que les serpents abondent dans la région. Ils n'auraient pas manqué également de signaler la langue bifide. Par contre, il existe en effet d'autres reptiles dont l'allure rappelle irrésistiblement celle, vermiforme, de notre protégé : ce sont dans une certaine mesure les anguidés (orvets), mais bien plus encore les amphisbéniens (amphisbènes).
En 1993, un groupe de paléontologues comprenant notamment Xiao-Chun Wu, Donald B. Brinkman et Anthony P. Russell ont décrit sous le nom de Sineoamphisbaena hexatabularis un amphisbénien indiscutable, au squelette crânien et postcrânien bien préservé, découvert dans un niveau campanien (crétacé) de Bayan Mandahu, en Mongolie Intérieure (le nord de la Chine, près de la frontière avec la république de Mongolie).
Il apparaît ainsi que l'origine des amphisbéniens, contrairement à toute attente, se situe en Asie Centrale, et non en Amérique comme on l'a toujours cru ! Voilà qui donne un nouveau crédit à l'hypothèse d'un amphisbénien mongol inconnu.
Reste une dernière objection à prévenir : les amphisbéniens sont inoffensifs, aucune espèce n'a un quelconque pouvoir fatal comme celui attribué au "ver tueur" du Gobi.
Mackerle a suggéré que l'association du monstre avec une plante venimeuse pouvait expliquer cette incongruité : peut-être le simple contact des racines de cette plante avec le "ver-intestin" rend celui-ci mortel ? C'est en effet très possible, mais peut-être y a-t-il une autre explication.
L'animal pourrait en effet être pourvu d'organes électriques, comme c'est le cas de nombre d'espèces de poissons. L'anguille électrique (Electrophorus electricus) peut produire un champ électrique de plus de 600 volts sous 1 ampère, qui peut déjà choquer sérieusement un être humain ou un gros animal. Pourtant, l'air sec du Gobi est un piètre conducteur, et du reste les animaux électriques sont tous aquatiques.
Il pourrait s'agir d'un phénomène, non pas physiologique, mais purement physique. Un banal phénomène de tribo-électricité, c'est-à-dire la production de charges électriques par frottement. On a pu en effet mettre en évidence que les serpents à sonnettes (crotales), par simple frottement avec un sol sec, sont capables d'atteindre des potentiels de 1000 Volts. Dans les sables arides du Gobi, un reptile fouisseur pourrait sans doute engendrer des potentiels au moins aussi élevés, sinon plus, susceptibles de choquer, voire de tuer, un être humain.
A moins que l'explication ne soit infiniment plus simple. D'abord, les rapports sont fondés sur des "on-dit". Ensuite, ces rapports sont contradictoires : rien de commun entre le venin de l'un, les humeurs corrosives de l'autre, et la loi d'Ohm appliquée à un infortuné géologue. On est donc tout naturellement fondé à envisager la possibilité que ces pouvoirs mortels soient totalement mythiques, d'autant plus que nombre d'animaux inconnus, ou tout simplement rares, sont considérés à tort comme mortels par l'imagination populaire.
Le monstre du Gobi est-il donc un grand amphisbénien inconnu ? C'est en tout cas l'hypothèse probable à la lumière de l'ensemble du dossier, et qui seule, rend compte de la quasi-totalité des informations dont nous disposons à ce jour : l'anatomie (taille, épaisseur, absence apparente de tête, couleur rouge...), l'habitat, le mode de progression, l'écologie, etc.
La simple confrontation du portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï par Ivan Mackerle et de la photographie d'un amphisbénien de la famille des trogonophidés, Trogonophis wiegmanni, se passe du reste de commentaire. | |
| | | ArmagueDom professeur de paranormal
Age : 42 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Re: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin Ven 6 Fév 2009 - 9:12 | |
| La théorie de l'amphisbéniens :Les amphisbéniens, dont on connaît environ 130 espèces, sont des reptiles si particuliers et si spécialisés qu’ils forment un sous-ordre de sauriens, et certains auteurs vont jusqu’à proposer d’en faire un ordre de reptiles à part entière, au même titre que les sauriens. Ce sont des reptiles authentiquement fouisseurs : alors que les vipères heurtantes, par exemple, se contentent de se recouvrir de sable, les amphisbéniens creusent littéralement de véritables galeries souterraines. Leur morphologie est des plus déconcertantes, et a fait l'objet d'études diverses, particulièrement de l'herpétologue américain Carl Gans, le meilleur spécialiste du groupe. Si le genre Bipes (comprenant trois espèces vivant au Mexique, et constituant à elles seules la famille des bipédidés) possède des membres antérieurs, tous les autres genres sont privés de pattes. Leur corps cylindrique, de couleur le plus souvent rougeâtre ou brunâtre, est annelé, et ressemble donc à un ver de terre. La tête est modifiée en forme de pelle, permettant à l’animal de fouir. La mandibule est enfoncée dans la mâchoire supérieure, alors que les yeux, souvent atrophiés, et les oreilles, sont dissimulés sous la peau. Chez certaines espèces, la queue est obtuse (camuse), au lieu de se terminer en pointe comme on pourrait s’y attendre. C’est pour toutes ces raisons que chez nombre d’espèces, il est très difficile de distinguer la tête de la queue, et celles-ci du tronc. Le nom d’amphisbène vient d’ailleurs d’une créature mythologique à deux têtes. Pour ajouter à la confusion, certaines espèces d’amphisbéniens ont l’habitude de remuer en même temps la tête et la queue, ce qui déconcerte les éventuels prédateurs, et certaines peuvent même se déplacer en marche arrière dans leurs galeries souterraines ! Ce n’est donc pas sans raison que les Brésiliens appellent ces reptiles cobras da dois cabeças (serpents à deux têtes). Sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Olgo%C3%AF-Khorkho%C3%AF http://www.paranormal-fr.net/dossiers/olgoi-khorkhoi.php http://pagesperso-orange.fr/cryptozoo/dossiers/olgoi/olgoi2.htm | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin | |
| |
| | | | Olgoï-Khorkhoï : le ver-intestin | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |