C’était le 6 août 1993, date qui changea ma vie à jamais. A cette époque, je résidais à Calais, dans le Nord pas-de-calais. J’étais un jeune homme plutôt insouciant, j’avais arrêté mes études pour travailler, anticonformiste dans l’âme et solitaire. Le parfait petit con…. Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie, j’ai eu toujours l’esprit d’un adolescent. Dans ces années là, j’avais pour habitude de faire des promenades nocturnes, pour goûter à la tranquillité, remettre les idées en places et réfléchir sur les nombreuses possibilités d’avenir qui s’ouvraient à moi. En ce soir du 6 août, je me trouvais sur une passerelle, non loin de la gare, il était environ 3 heures du matin. Je m’apprêtais à regagner mon domicile quand un curieux phénomène attira mon attention.
De la passerelle d’où j’étais, j’avais une bonne vue générale de la ville et il me suffisait de tourner la tête pour avoir une vision assez large sur la ville de Calais. Alors que je passais sur la passerelle, une étrange tache noire attira mon attention. Le ciel, ce soir là, était bien dégagé et les étoiles restaient visibles malgré l’éclairage public. Je veux dire que malgré les conditions non optimales d’observation du moment, j’ai pu remarquer facilement ce qui passait au dessus de la ville. Je l’ai remarqué car ça masquait les étoiles…
Je peux certifier qu’aucun nuage n’était visible, et cette chose volait trop bas pour que ce soit un nuage. D’après mes estimations, il devait se trouver à peu près à deux cents voir trois cents mètres de moi et à une altitude d’environ cent mètre au dessus du sol. D’après la distance qu’il y avait entre moi et cet engin, j’ai estimait qu’il avait une forme triangulaire d’une envergure d’à peu près 30 mètres et environ 5 à 6 mètres de haut. Il n’émettait aucun bruit distinct, ni aucune lumière. Plus intrigué qu’effrayé, j’ai stoppé le pas pour pouvoir l’observer, j’avais le temps car il évoluait doucement. N’ayant fumé aucune substance illicite ou même bu de l’alcool, j’affirme que ce que j’ai vu n’était pas le fruit de mon imagination. Il évoluait à une vitesse que j’estimai à environ 10 Km/h, dans le plus parfait silence, c’était vraiment étrange.
Très rapidement, je réalisais qu’il finirait par sortir de mon champ de vision, alors j’ai couru jusqu'à une rue ou j’estimais s’il poursuivait sa route qu’il passerait au dessus de moi. J’ai du attendre cinq bonnes minutes avant de le voir émerger au dessus des maisons. J’étais tout excité. Cela n’avait rien à voir avec un avion ou un hélicoptère, étant un passionné d’aéronautique et de technologie militaire, j’aurais beaucoup de mal à confondre un avion avec ce que j’ai vu… Il était bien triangulaire, d’une envergure bien plus grande que j’avais estimé ; il dépassait allègrement les 100 mètres d’envergure. J’ai pu l’évaluer en le comparant aux maisons que composaient la rue (comme quoi les distances jouent sur les dimensions) et bien de 60 mètre de long. Sa surface était bleu nuit, avec des reflets mauves qui ne cessait de bouger. La surface que j’ai pu voir de cet engin comportait également des symboles ou des inscriptions que je n’ai encore jamais vues jusqu'à maintenant. Ils étaient eux immobiles par rapport aux reflets qui se mouvaient sans cesse.
Lorsqu’il arriva à ma verticale, j’ai très rapidement constaté un réchauffement de l’atmosphère assez important, il devait bien faire près de 50° là où je me trouvais. L’électricité statique fut également perceptible, mes poils se dressaient tout seul, et je reçus un coup de jus lorsque mes doigts effleurèrent un bouton de mon blouson. Bien que j’aie pu remarquer ces phénomènes, j’ai été fasciné par ce spectacle fabuleux, arrêtez moi si je me trompe, mais si cet engin est de fabrication terrestre, je veux bien me les faire couper et les faire frire… Normalement, de nombreuses personnes auraient eu peur, elles se sauraient enfuies à toute jambes et c’est bien compréhensible. Moi je suis resté là, à l’observer, fasciné par cette merveille. Lentement, il me dépassa et je l’ai suivi le long de la rue. Le voyant de derrière, je n’ai remarqué aucun moteur, ni même de propulsion visible sur cet engin. Arrivé deux cents mètres plus loin, il a prit une vitesse fulgurante et il disparut de mes yeux en l’espace de deux ou trois secondes… J’ai couru chez moi, grimpé sur le toit et j’ai scruté le ciel, espérant le voir à nouveau. Mais comme je devais m’y attendre, il avait disparut.