Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, fondée en 1144 par le comte de Toulouse Alphonse Jourdain, domine le confluent du Tarn, du Tescou et du ruisseau Lagarrigue. La région est dite alluviale. Ses sols sont lourd et argileux apportés par les nombreuses inondations.
Au lendemain de la crise albigeoise, grâce à la prospérité retrouvée, la ville déborde de ses remparts et faute de place, les nouveaux ordres religieux implantent leurs couvents hors les murs. La peste noire et la guerre de Cent ans marquent la fin de cette période heureuse de l’histoire de la cité. Il faut attendre la seconde moitié du XVe siècle pour qu’un nouvel essor économique permette la reconstruction de quelques demeures bourgeoises.
Au début du XVIe siècle, l’intense vie culturelle de la cité permet l’enracinement du calvinisme. Les protestants occupent la ville, pillent et incendient les édifices religieux dont les ruines sont employées à renforcer les fortifications. Dès 1576, Henri de Navarre qui séjourna à plusieurs reprises dans la cité fait inclure dans les nouvelles murailles les faubourgs de la ville qui s’affirme comme place forte protestante jusqu’à l’édit de Nantes. Bourgeoisies catholique et protestante cohabitent désormais dans une ville devenue capitale régionale qui entame pendant l'Epoque classique une véritable métamorphose. La démolition des remparts, la reconstruction de la place, l’aménagement des quais et des cours donnent à Montauban un visage classique tout en respectant le parcellaire établi au Moyen Age. La prospérité économique retrouvée permet l’embellissement de la ville mais le déclin de son industrie textile s’annonce dès le XIXe siècle malgré l’implantation du chemin de fer. Montauban a su conserver au fil des siècles son plan en damier et sa position carrefour au cœur d’une vaste zone rurale.
De 0 à 0.5 m - Terre végétale argileuse. Eau présente en surface
De 3 à 4.5m - Grave sablo-argileuse, ma rougeâtre. venue d'eau
Au vu des phénomènes observés par les témoins, les enquêteurs ont souhaité un plan du lieu de l'enquête, comme suit :
Un autre élément à prendre en compte pour l’enquête et les relevés est la ligne basse tension jouxtant le terrain.
Plusieurs champs voisins entourent le lieu de l’enquête. Il leur faudra essayer de déterminer, si ces derniers présentent eux aussi des phénomènes de spectres zoomorphes.
Pour essayer de tenter de résoudre l’énigme de ces spectres zoomorphes, les enquêteurs vont tenter de procéder comme suit :
Il a été décidé que des caméras de surveillances soient placées à quatre points stratégiques afin de filmer le phénomène. Deux caméras de surveillance et une seule caméra au point l’ont filmé.
Les enquêteurs par groupe de deux effectuent des rondes dans leur espace prédéfinis, avec caméscope, APN et dictaphone.
Temps très ensoleillé, très chaud et très sec la journée (plus de 30 °) contrastant avec des nuits très froides et humides.
* Fort ressentis magnétique mais aucune réaction au pendule,
* Sensation d’être observé, entouré, mais sans menaces,
* La brume semble interagir avec les membres de l’enquête,
* Généralement, pas de vision directe de la brume. Celle-ci n’étant visible que sur les photos. En revanche, il a été observé par l’un des enquêteurs que la brume était visible à l’œil nu entre « chien et loup », la voyant alors, se déplacer à très vive allure.
* Seul le chien des témoins semble voir la brume et la suivre du regard,
* Nombreuses orbes sur les photos : fortes probabilités pour que les orbes soient de l’humidité et de la poussière. Néanmoins, celles-ci apparaissent avant la manifestation de la brume. Hypothèses pour que celle-ci soient également des particules énergétiques,
* Baisse d’énergie sur le terrain ressentit par les témoins et les membres de l’enquête.
* Brume blanchâtre et épaisse se dégageant du toit de l’habitation à la tombée de la nuit, quand la température baissait.
* La majorité des clichés et des relevés sont deux fois plus intéressants et nombreux lorsque les témoins ne sont pas soumis « au stress ».
Observations obtenus sur vidéosSur les caméras infrarouges de surveillance* Sur une des caméras infrarouge placée au sol, avec des herbes sèches au premier plan, il peut être observé
des brumes se déplaçant à très grande vitesse alors que rien ne semble bouger au niveau des herbes servant de témoin.
* Sur une caméra infrarouge placée sur le toit de l’habitation, il peut être observé un affaissement de la
caméra, à un moment donné, changeant de ce fait, la prise de vue. A noter que la caméra était très solidement fixée. Après plusieurs essais des enquêteurs, celle-ci ne devait pas bouger.
Sur une caméra au point* Présence « d’une main décharnée ». Alors, qu’un des enquêteurs avait repéré la formation d’une brume, le groupe d’enquêteurs a relevé après visionnage, une espèce de main montrant très furtivement la formation de la brume repérée par le premier enquêteur. Cette main part d’en haut à droite de la caméra et montre la formation de la brume qui apparait quelques secondes plus tard sur le film. Après longue analyse, il ne peut s’agir d’une des mains des enquêteurs. Il ne peut également s’agir d’insecte, après comparaison avec d’autres prises de vues.
Observations obtenus sur photographiesAu total, 4848 photos ont été prisent lors de ces trois nuits d’enquêtes. Sur celles-ci figurent :
Des orbesComme sur les clichés pris précédemment et avant l’arrivée des enquêteurs, par Kronos et Athéna, les orbes se forment avant ou après l’apparition de brumes. Elles sont souvent très blanches, parfaitement dessinées ou parfois même de couleurs.
Des brumesSur la plupart des clichés on observe ces brumes se déplacer alors qu’il n’y a pas de ressentis de vents. Sur les APN, on les observe sous forme concentré ou sous forme de volutes « zoomorphes », montant du sol.
... Album photo en cours de publication ...
Observations obtenus sur dictaphoneAucun résultat probant relevé sur ce support.
CONCLUSION DE L'ENQUÊTE Propositions d'explications scientifiquesComme dans toute bonne enquête l’aspect scientifique des choses ne peut être écarté. Pour comprendre un peu mieux le phénomène de brumes, il faut s’intéresser à quelques notions de météorologie et notamment à la thermodynamique des masses d’air dans l’atmosphère.
D’après Wikipédia le point de rosée d’une masse d’air se définit comme étant « la température à laquelle la pression partielle de vapeur d’eau est égale à sa pression de vapeur saturante. Si l'air humide est progressivement refroidi, la température de rosée correspond à l'apparition d'eau sous phase liquide. Ce phénomène est le principe de mesure mis en œuvre dans les hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée. C'est le phénomène de condensation, qui survient lorsque le point de rosée est atteint et que des sites de nucléation sont disponibles, qui crée les nuages, la brume et la rosée en météorologie. La condensation atteint de la même manière les parois des bâtiments. »
En d’autres termes, une masse d’air peut contenir une certaine quantité de vapeur d’eau. Celle-ci dépend de la température de la masse d’air et de l’humidité ambiante (mais aussi de la pression atmosphérique, cependant nous la considéreront comme constante pendant l’enquête). Une fois le point de rosée atteint la condensation se forme entrainant des brumes et des brouillards.
Le schéma suivant représente le Graphe de la dépendance du point de rosée par rapport à la température de l'air pour différents niveaux d'humidité.
Schéma basé sur les approximations d'August-Roche-Magnus. Modifié d’après Wikipedia.
Explication du graphique• Les axes à considérer sont les rouges en degrés Celsius.
• La droite du graphique représente le degré de saturation de l’air et la partie haché en blanc, la saturation de l’air estimé pendant l’enquête.
• La partie de gauche représente la zone de saturation de l’air donc quand ça passe 100% d’humidité, il y a formation de brumes ou précipitations.
• Les points noirs représentent la température moyenne la nuit, dans la zone de l’enquête.
Conclusion
En conclusion nous pouvons voir que le point de rosée est atteint pour des températures entre 6°/7°. Au-delà de ces températures, il y a saturation. Au vu de la localisation du site, humidité due au sol, la formation de brumes ne semble pas un phénomène exceptionnel.
Il faudrait plutôt s’intéresser au déplacement des masses d’air. Une hypothèse peut cependant être émise par la présence d’écoulements très localisés de sub-surfaces faisant varier très localement l’hygrométrie. La formation des brumes suivrait donc l’écoulement. Une autre hypothèse peut être une baisse très localisé des températures forçant la masse d’air à condenser.
Propositions d'explications ésotériquesMédium AA la suite de leurs découvertes, les témoins on fait appel à un médium qui en s’appuyant sur ses ressentis et ses visions, leur a donné les indications suivantes :
* Particules d'or en dessous (poussières infimes)
* Ruisseau : beaucoup plus grand qu’aujourd’hui avec pierres de couleur
* Des barques
* Des gens très aisés chez les voisins
* Accident de cheval : un cheval blessé
* Oiseaux migrateurs
* Petit chemin très fréquenté
* Cabane de rendez-vous amoureux
* Un grand trou sous le hangar
* Une grande nappe de graviers
* Grave accident dans le champ
* Sur la colline: gens « trucidés » (peut-être sur le bûcher ?)
* « Époque féodale » : exécutions sur la colline : pendaisons
* 1curé vers le 18 ou 19ème siècle
* Encore présence de chevaux
* A 1 km d'ici : une chapelle
* Petit bâti avec une fontaine
* Groupe de plusieurs cavaliers style « Renaissance »
* Femmes influentes craintes : probablement des femmes qui pratiquaient la sorcellerie ?
* Petit cheval dans le sol, armure enfouie
* Un grand fleuron, beaucoup de monde autour : probablement bataille d’épées ?
Medium BAu vu des photos prisent sur le lieu de l’enquête et présentent sur le site internet, une médium nous a contacté et nous a donné ses visions :
« Les visions que m’inspire l’avant dernière photo sont un incendie assez violent qui aurait ravagé littéralement le site et où beaucoup d'âmes ont péri. Cela pourrait correspondre à une guerre peut être située dans l'histoire vers la période moyen âge mais peut être plus récente par l'invasion avec les anglais qui détruisaient beaucoup de sites par le feu. »
ConclusionLes visions partagées restent floues, néanmoins, forte de son histoire, il va sans dire que le terrain a vu de nombreuses histoire le joncher. Il est nécessaire d’effectuer des recherches plus approfondies sur les visions de ces deux médiums.
Conclusion générale de l'enquêteLa configuration du terrain ainsi que le plan d’eau, le puits, et le cours d’eau traversant le terrain et également la ligne basse tension sont trop d’éléments pouvant pousser à l’erreur. Ce panel de facteurs peut avoir des conséquences que nous ne sommes pas en mesure, à ce jour, d’expliquer de façon purement scientifique.
De plus, les brumes observées peuvent s’expliquer de façon très rationnelle par l’humidité ambiante et les nombreux plans d’eaux présents sur le terrain et le changement radical de la température la nuit. Néanmoins, il reste à expliquer le déplacement de cette brume à vive allure, alors qu’aucun vent de cette vitesse n’est ressentit par les enquêteurs.
La présence d’une brume non visible à l’œil nu ou presque et se déplaçant continuent de prêter à interrogation. Les hypothèses avancées sont nombreuses pour expliquer le phénomène mais aucunes n’est pleinement satisfaisantes.
L’hypothèse la plus probable serait une baisse de températures localisées suite à la manifestation d’une entité. Les masses d’air étant à la limite de leur stabilité, une faible baisse des températures provoquerait la condensation, donc formation de brumes.
Aussi, du fait d’un manque de matériel adéquat à une enquête extérieure et à un manque de données concernant le terrain, une nouvelle enquête est prévue prochainement pour tenter de résoudre l’énigme des « spectres zoomorphes ».
SOURCES, REMERCIEMENTS ET CONTACTS Sourceswww.wikipedia.org – Pour la définition du point de rosée
http://infoterre.brgm.fr – Pour les données géologiques
http://www.montauban.com – Pour l’histoire de Montauban
RemerciementsL’association remercie très chaleureusement Kronos et Athéna, pour leur confiance et leur accueil. Nous vous invitons à visiter leur forum qu’ils ont ouvert suite à leurs expériences : http://portedutemps.net.
Merci à Guillaume, pour sa patience et le partage de ses connaissances.
Merci aux enquêteurs, Vanessa, Gwenn, Régis, Stéphane et Gwendoline, pour leur motivation et le sérieux dont ils ont fait preuve pendant l’enquête.
ContactsSi vous vivez des phénomènes que vous ne pouvez expliquer, n’hésitez pas à contacter l’association Planète Paranormal :
• Par téléphone au 06.80.93.69.12
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