Sujet: Technologies extraterrestres dans l’Antiquité Mar 16 Aoû 2011 - 2:52
Bonjour sympathique reportage en Anglais déniché sur : http://www.mystere-tv.com/
La théorie des anciens astronautes fait l’objet, grâce à la chaîne « History Channel », d’une série documentaire dont nous vous présentons ici le premier épisode. Cette théorie bouleverse les conceptions académiques de l’histoire humaine, puisque selon son fer de lance , Erich Von Daniken, les hommes n’ont pu évoluer et progresser que grâce à l’appui d’une race extraterrestre. Ces êtres venus d’ailleurs motivés à l’origine par l’extraction d’or pur, auraient ensuite fait progresser les civilisations à l’aide de leur propre technologie. Ces nouvelles visions sur le passé de notre humanité sont vivement critiquées par la communauté scientifique, car bon nombre des points défendus dans les épisodes ultérieurs de la série reposent sur des raccourcis d’interprétations et autres approximations. Pourtant dans ce premier épisode, les indices avancés posent de réelles questions sur notre connaissance des moyens technologiques de nos ancêtres…
Le premier artefact examiné par l’antipathique Giorgio Tsoukalos et son équipe d’astro-archéologues est une figure découverte dans la nécropole de Saqqarah et qui ressemble à un oiseau. Pourtant, la position des ailes et la présence d’un gouvernail à la place de la queue rappellent un modèle réduit de planeur comme le remarque les docteurs Uwe Appel, ingénieur aérospatial et Algund Eenboom (remarquons le nombre relativement élevé de ces scientifiques diplômés accréditant ladite théorie, car ceux-ci se font rares dans les épisodes suivants). En 2006, Simon Sanderson, expert en aérodynamisme réalise un modèle agrandi de l’oiseau de Saqqarah afin de mesurer ses performances de vol. Les tests démontrent que l’objet pourrait facilement s’envoler et planer grâce à la portance fournie par les ailes si particulières. Même si cet indice est troublant, rappelons que l’époque de la tombe dans laquelle il a été trouvé, le 3ème siècle avant notre ère fait partie du temps de déclin de la civilisation égyptienne, bien loin des constructeurs de pyramides ou des temples de Haute-Egypte. Sur la même lancée, les théoriciens des anciens astronautes observent ensuite les figurines en or trouvées en Colombie dans la région de Tolima. Bien que bon nombre d’entre elles représentent des animaux, certaines statuettes ressemblent là aussi à des engins volants, incompatibles avec l’histoire connue des peuples précolombiens. En reproduisant un modèle agrandi de l’engin et en lui rajoutant un moteur et des trains d’atterrissage, les ingénieurs sympathisants prouvent que celui-ci pouvait voler (sous certaines conditions tout de même).
La civilisation hindoue, parmi ses textes mystiques possède un traité sur les vimanas, les chars volants dans lesquels se déplaçaient les dieux. Le vymaananika-Shaastra livrerait ainsi les secrets de conceptions et de pilotages de ces engins volants antiques, propulsés grâce à une combinaison d’électricité de gyroscopes et d’un métal liquide proche du mercure. Ces technologies sont à l’étude dans le génie astronautique et d’après les théoriciens des anciens astronautes, courantes dans l’Inde du 4ème millénaires av. JC. Ces mêmes engins ou leurs versions ultérieures pourraient avoir inspirés le motif du tapis volant dans les contes du Moyen-Orient comme « Les Mille et Une Nuits ».
Le livre d’Ezéchiel porterait lui aussi des traces d’une technologie alien. Le prophète de l’Ancien Testament décrit la visite de séraphins (anges dotés de six ailes et de quatre visages ; un d’homme, un d’aigle, un de taureau et le dernier de lion) sur un char dont émanait une vive lumière. Sur cette partie encore, Giorgio Tsoukalos transgresse la plupart des règles de l’exégèse (science des interprétations bibliques) en citant le livre d'Ézéchiel. Le temple qui y est décrit n’est pas « à construire » mais fait partie d’une vision apocalyptique (de révélation, pas forcément de fin du monde), et la plupart du livre décrit les mécontentements de Dieu face aux affronts commis dans son propre temple par les juifs d’alors… L’argumentaire suivant sur la reconstitution du temple et de l’engin censé s’y poser sont on ne peut plus fragiles.
L’épisode se poursuit sur les sempiternelles questions entourant la construction de différents monuments antiques et leurs possibles liens avec une civilisation ou au moins une technologie extraterrestre. Les pyramides de Gizeh par exemple semblent bien loin des moyens techniques des anciens égyptiens, qui ne connaissaient à cette époque ni la roue (donc pas de poulie, indispensable pour lever de gros objets) ni le fer. Il existerait selon Giorgio Tsoukalos des descriptions de la méthode de déplacement, utilisant un étrange procédé qui faisait glisser les gros poids « comme par magie ».
Les prouesses technologiques inexpliquées de nos ancêtres se trouvent également de l’autre côté de la planète, en Bolivie. Le tailleur de pierres Roger Hopkins examine plusieurs coupes dans les constructions de la ville de Puma Punku et, de son avis de professionnel constate que beaucoup d’entre elles n’ont pu être réalisées sans un outillage mécanique. De plus de tels exploits ne sont pas encore à la portée de nos moyens actuels… Les anciens égyptiens auraient également bénéficié de méthodes de forages et de découpe de pierres avancées, comme en témoignent les découvertes de William Petrie, une égyptologue anglais ayant mis au jour plusieurs sculptures surprenantes. La première irrégularité se trouve dans les matériaux de ces petits tubes en pierre, un des plus durs et des plus difficiles à travailler. Le second point étrange est la régularité de la taille de ces pierres, encore inégalable selon les experts interrogés. Petrie pensait quant à lui que les égyptiens avaient eu accès à du diamant, la matière naturelle la plus résistante bien qu’aucun diamant n’a jamais été retrouvé dans cette civilisation. La même précision dans la découpe de la pierre a été utilisée pour réaliser les sarcophages du Sérapéum (temple d’Apis, dieu taureau) datant de plus de 3000 ans.
Une autre trace d’une technologie extraterrestre dans l’Histoire est la manne (et non pas manna). Alors que les Juifs fuient l’Egypte conduits par Moïse, ceux ci sont condamnés à un exil de quarante ans à travers le désert pour avoir vénéré le veau d’or. Afin de sustenter (nourrir) les pauvres hébreux dans leur périple, Dieu envoyait chaque jour un brouillard qui laissait sur les végétaux du désert une substance nutritive, la manne. Par dérivation, le mot désigne un moyen de subsistance providentiel ou les rosées sucrées de certains arbres comme le mélèze ou produites par certaines races de pucerons. Pour les théoriciens des anciens astronautes, qui lisent (bien mal) le Zohar, la manne était produite par une machine, décrite par les Hébreux comme étant « Dieu ». Cette machine, d’origine extraterrestre aurait en fait été un distributeur d’un élément nutritif et a été dessinée selon les instructions laissées dans le livre mystique. La fameuse machine une fois modélisée serait probablement une espèce d’incubateur pour une algue très nutritive, diffusée ensuite par une « bouche » sur le terrain avoisinant, dotée d’un système laser et alimentée par un réacteur nucléaire. L’idée d’une algue nutritive est également en lien avec la science moderne, puisqu’une variété appelée chlorella pourrait servir de « manne » dans des environnements clos et est , à ce titre , mise à l’étude.
Le premier épisode de cette série ouvre sa traditionnelle fin en forme de feu d’artifice hallucinatoire pour les uns ou de trésor d’inspiration pour les autres, affiliant la grande pyramide de Gizeh à un réseau d’énergie sans fil, comme l’avait imagine le mystérieux et brillant Nikolas Tesla. Ce réseau d’énergie aurait connecté les différentes civilisations autour du globe, expliquant ainsi certaines ressemblances ou coïncidences culturelles troublantes…
La série Ancient Aliens a, dans ce numéro, plutôt bien commencé. Grâce à l’intervention de professionnels qualifiés et/ou diplômés en génie aéronautique ou civil, de vraies questions se posent quant aux capacités techniques de nos ancêtres. Le plus gros problème des théories affiliées aux extraterrestres et à leur technologie est sans doute la disparition des engins proprement dits (il est passé où le réacteur nucléaire de la machine à manne) et la perte de ce savoir dans les traditions humaines. De plus, la théorie des anciens astronautes peut être vue elle même comme un mythe ; un âge d’or, où les humains bénéficiaient de technologies qui sauveraient aujourd’hui notre monde, sous le regard bienveillant d’entités supérieures. Par conviction ou simple curiosité, cette série reste à découvrir, ne serait-ce que pour se confronter au sain questionnement : que savons-nous réellement des premières civilisations ?
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