Bonjour, non, je ne suis pas physicien !! cet article nous le devons au journal Le Point.. Je trouve intéressant de comprendre notre univers. Le paranormal c'est aussi cela...!! Dieu, ah Dieu ! que n'a t-il fait couler de l'encre. Puisque depuis le Big Bang, il s'est dispersé en particules dont nous faisons partie, peut être est ce grâce à cela qu'enfin nous pouvons comprendre....
La "particule de Dieu" découverte,
l'été dernier, par les physiciens du Cern prédirait un destin tragique à
l'univers tel que nous le connaissons. Doit-on espérer que la particule
inconnue apparue aux physiciens du Cern* en juillet dernier soit bien le fameux
boson de Higgs, sur lequel repose toute la théorie de la constitution de la
matière présente dans l'univers ? Rien n'est moins sûr. Certes, cette
découverte permettrait, enfin, d'expliquer pourquoi certaines particules
élémentaires, comme l'électron ou le quark, ont une masse. Et, grosso modo,
pourquoi l'univers n'est pas resté une soupe informe. C'est en interagissant
avec un champ de force invisible (baptisé champ de Higgs et étroitement lié au
boson), répandu partout dans le cosmos, que ces briques de base de la matière
auraient gagné leur masse. Sauf que cette "particule de Dieu"
pourrait annoncer, du même coup, l'apocalypse ! Elle nous apprendrait que, loin
d'être éternel, l'univers dans sa forme actuelle est, tôt ou tard, amené à
disparaître. C'est du moins ce qu'a expliqué l'émérite physicien Joseph Lykken,
lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of
Science (AAAS) qui s'est tenue à Boston du 14 au 18 février dernier.
"Si
vous utilisez toute la physique que nous connaissons aujourd'hui et que vous
faites des calculs simples, c'est une mauvaise nouvelle", a déclaré le
physicien du Fermilab (Fermi National Accelerator Laboratory), laboratoire
américain spécialisé dans la physique des particules. "Ces calculs nous
disent que, dans plusieurs dizaines de milliards d'années, il y aura une
catastrophe." Tout simplement parce que la destinée du vide de l'univers
est intimement liée à la masse de certaines particules élémentaires, dont le
boson. Or, pour avoir la solution de l'équation présidant à cet avenir, il ne
manquait plus qu'une donnée : la masse du Higgs ! D'après les données recueillies
par les équipes du Cern (*Organisation européenne pour la recherche nucléaire),
celle-ci serait d'environ 126 gigaélectronvolts**. Ce qui indique que le vide
qui emplit notre univers serait relativement instable et pourrait donc changer
d'état, presque, à tout instant. Selon Joseph Lykken, une bulle comparable à
une sorte d'univers alternatif finira par se former quelque part et s'étendra,
s'étendra, jusqu'à détruire entièrement ce qui fait l'univers dans lequel nous
vivons. Imaginez un ballon dans une pièce qui gonflerait jusqu'à envahir
totalement celle-ci, écrasant tout sur son passage. La pièce serait toujours
là, mais elle n'aurait plus rien à voir avec ce qu'elle était auparavant...
Masse
critique : Toutefois, le pire n'est pas encore certain. D'abord parce
qu'il reste encore une infime chance que le boson de Higgs ne soit pas le boson
de Higgs. Ensuite parce qu'il pourrait ne pas être tout à fait celui que le
Britannique Peter Higgs a théorisé. Enfin, il faudra probablement faire
d'autres mesures de la masse de la particule parce qu'il suffirait qu'elle soit
un tout petit peu différente de ce qu'ont trouvé les physiciens du Cern pour
que tout ceci soit remis en cause. Si le Higgs se révélait juste un peu plus
lourd (environ 130 gigaélectronvolts** au lieu de 126), le vide de l'univers
serait fondamentalement stable. Et s'il était plus léger (environ 120
gigaélectronvolts** au lieu de 126), il serait absolument instable, de sorte
que la moindre perturbation le ferait basculer. Mais, en attendant, inutile de
trembler, car la catastrophe, qui ne devrait statistiquement pas survenir avant
une ou plusieurs dizaines de milliards d'années, se produira à une vitesse
phénoménale qui ne laissera à quiconque le temps de l'appréhender. D'ailleurs,
s'agissant de nous, humains, nous pourrions tous avoir disparu avant cela,
ainsi que notre planète qui a toutes les chances de finir dévorée par notre
Soleil en fin de vie.