Je relance le sujet pour y apporter quelques précisions et l'étoffer un peu.
Pour mon message je reprendrais l'article du lien de NimbA, en le résumant, mais pas trop pour ne pas perdre de précieuses informations.
Un tunnel, une lumière, un ou plusieurs êtres chers, ils sont des millions à voir vécu cela, après un accident grave, certains pensent à une hallucinations, d'autres, non ....
La popularisation des EFM ( Expériences aux Frontières de la Mort ) commença dans les années 70, grâce au médecin américain Raymond Moody, des cas d'EFM sont rapportés de partout à travers le globe, avec des cause très variées, accouchement, arrêt cardiaque, électrocution, hémorragie cérébrale, noyade, asphyxie, complications lors d’une opération chirurgicale, tentative de suicide, etc.
Aux États-Unis, 30 % des personnes réanimées ont partagé cette expérience, affirmaient les premiers chercheurs américains dont le cardiologue Michael Sabom. Toujours aux État-Unis on dénombre le nombre de témoins d'EFM à 8 millions.
Les études scientifiques ne se firent pas attendre, pour la grande majorité des médecins et spécialistes il n'y a aucun doute, le cerveau est confronté à sa propre fin et se met à dysfonctionner, engendrant des hallucinations.
En 2002, un neurologue de l'hôpital de Genève fait une découverte, en diffusant par hasard un faible courant électrique dans le cortex temporal d’une patiente atteinte d’épilepsie, le Dr Olaf Blanke a fait naître chez cette personne des sensations de sortie du corps ; elle se voyait comme flottant deux mètres au-dessus d’elle-même.
Avant lui, le psychiatre Karl Jansen, de l’hôpital Maudsley de Londres, avait constaté que des injections intraveineuses de kétamine -un médicament classé comme stupéfiant- permettait de provoquer artificiellement les étapes d’une EFM.
En 2001, le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel a publié une enquête retentissante dans The Lancet, l’une des plus grandes revues médicales au monde. Après dix ans d’enquête dans dix hôpitaux néerlandais sur 355 personnes en état de mort clinique -ni respiration ni pouls-, il constate que les témoignages d’EFM sont rares (12 %). Et que cette rareté pose problème : pourquoi, s’il s’agit de la réaction « normale » d’un cerveau menacé, n’y a-t-il pas plus de patients à en témoigner ?
Dans le cours de son étude, il tombe sur des récits incompréhensibles. Comme celui de cet homme de 44 ans, inerte, en état de mort clinique, dont la réanimation commence dans une ambulance. Pour lui glisser un tube respiratoire dans la gorge, une infirmière lui retire son dentier. Après une heure et demi d’efforts, le malade revient à la vie. Une semaine plus tard, l’infirmière le visite et... surprise ! Le voilà qui la reconnaît, lui réclame son dentier, décrit avec précision l’intérieur de l’ambulance, puis la petite salle de réanimation. Comme s’il s’était vu de dessus pendant tout ce temps où il était inconscient !
Autre cas, plus troublant encore, rapporté par Michael Sabom : une jeune Américaine opérée du cerveau et dont l’électro-encéphalogramme devient soudainement plat, ce qui traduit une totale absence d’activité électrique du cerveau. Et pourtant, ranimée, elle racontera avoir vécu une intense EFM alors que c’est théoriquement impossible avec un cerveau HS !
Mais la palme de la découverte la plus troublante réside dans le fait que ces expériences peuvent être vécues sans proximité avec la mort, à l’occasion par exemple d’un état de relaxation (repos, communion avec la nature, yoga, etc.) Les « EFM » ne seraient alors plus des EFM... à un « détail » près : seuls ceux qui ont frôlé la mort voient leur existence bouleversée. En effet, au fil des années, leurs valeurs vont alors vers l’altruisme, l’aide à autrui. La mort n’est plus du tout redoutée. Et la vie est considérée comme une valeur sacrée à laquelle il ne faut pas mettre un terme, même si beaucoup aspirent à retrouver cette « dimension » dans laquelle ils furent plongés un bref instant. Ce sentiment est partagé par les personnes ayant vécu une EFM après une tentative de suicide ; dans leur majorité, elles ne récidivent pas.
Entre interrogations et affirmations le débat peut durer encore longtemps, il se s'arrêtera sans doute jamais, mais avec ces expériences, la compréhension des EFM devient un peu plus facile.