ARTICLE 1
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/05/22/01001-20080522ARTFIG00599-les-sirenes-retentissent-a-paris-fausse-alerte.php
arrondissement de Paris. «Quand je me suis réveillé, vers 9h00, l'électricité était coupée, il n'y avait plus d'eau chaude. J'ai pris une douche froide. Puis ensuite j'ai entendu les sirènes retentir, ce qui était surprenant pour un jeudi. Cette conjonction d'évènements m'a fait croire que quelque chose de grave avait pu arriver».
Sans raison apparente, les sirènes du réseau national d'alerte (RNA) ont retenti à deux reprises à 9h32 dans certains quartiers de Paris et dans des communes des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis. Une fausse alerte qui a provoqué un très grand nombre d'appels au 18 et au 112, raconte le capitaine Michel Cros, porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
Comment expliquer cette alerte «sans objet» ? Contacté par lefigaro.fr, le ministère de l'Intérieur évoque un mystérieux «déclenchement involontaire». Rien à voir en tout cas avec l'incendie de câbles électriques souterrains de 20.000 volts qui avait démarré plutôt dans la matinée, à 6h42, dans les égouts du centre de Paris, à la hauteur du 213, rue Saint-Honoré. Quatre immeubles avait été évacués, l'électricité avait été coupée dans le secteur pour 3.700 clients d'EDF, et une zone avait été interdite à la circulation. L'incendie, qui n'a pas fait de victimes, a été maîtrisé à la mi-journée après l'intervention de 140 sapeurs-pompiers et de 36 véhicules.
Les riverains en ont été quitte pour une bonne frayeur : «Il est normal que quand deux incidents non anodins se télescopent, les gens s'alarment», confie au figaro.fr le capitaine Cros, qui raconte avoir été lui-même surpris par l'alerte. Même si, rappelle-t-il, «les sirènes n'ont sonné que deux coups». «Normalement, en cas d'attaque, elles doivent sonner trois fois de suite».
ARTICLE 2
http://parislibre.lalibreblogs.be/
Une alerte
On a vraiment cru qu’on avait la berlue. C’était hier. Soudain, dans tout Paris ainsi que dans trois départements de la petite couronne parisienne, les sirènes du Réseau national d’alerte ont retenti. Ces sirènes, qui datent de la guerre 40-45, sont supposées alerter la population en cas de catastrophe majeure: nuage toxique, accident nucléaire, etc. Du coup, évidemment, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a reçu d’innombrables coups de téléphone de gens angoissés. Des citoyens d’autant plus inquiets qu’on était un jeudi. Or, ce n’est pas le jeudi mais le mercredi, à midi pile, qu’une fois par mois, sur tout le territoire national, ces sirènes sont testées par un signal d’essai. Donc, dans l’esprit des gens appelant les pompiers, ces sirènes ne pouvaient retentir que pour signaler une catastrophe et non un essai.
Finalement, il ne s’agissait que d’une fausse alerte. Ni à Paris ni ailleurs hier, aucun nuage toxique n’a jamais pointé à l’horizon et aucune catastrophe industrielle majeure n’a été déplorée. L'origine de cette fausse alerte n'a pas été déterminée ni communiquée.
Voilà qui va de nouveau faire jaser sur l’état des 4500 sirènes d'alerte constituant ce Réseau, dont près de la moitié n’ont pas été remplacées depuis les années 40. Au début des années 2000, un vaste programme de rénovation de ces sirènes avait été élaboré, mais il était longtemps resté dans les cartons faute de budget. A l’époque, plusieurs problèmes avaient été diagnostiqués: anodins en temps normal, mais potentiellement embarrassants en cas de catastrophe.
Ainsi, le système de télécommande des sirènes obligeait les préfets à déclencher celles-ci sur l’ensemble du territoire du département - et donc à affoler quantité de gens - même et y compris quand le danger était circonscrit à un seul village ou quartier d’une ville. Autre problème: les sirènes installées dans les usines cataloguées Seveso (établissements à risque élevé, essentiellement dans le secteur de la chimie ou de la pétrochimie) n’étaient pas reliées au réseau général. C’est ce qui explique pourquoi, lors de catastrophe meurtrière de l’usine AZF à Toulouse en 2001, aucune sirène n’a retenti immédiatement après l’explosion, la sirène de l’usine AZF ayant été soufflée par la déflagration.
Depuis, le plan de rénovation des sirènes est censé avoir été mis en œuvre. L’incident de jeudi, toutefois, de même que le manque de transparence sur son origine et ses causes, ne rassureront pas les plus paranoïaques sur l’état de la défense civile en région parisienne.
ARTICLE 3
http://tf1.lci.fr/infos/communautes/0,,3855694,00-sirene-retentit-pour-fausse-alerte-paris-.html
Plusieurs internautes, à Paris, Cachan et Tremblay-en-France, nous ont signalé que les sirènes de la ville de Paris ont sonné ce jeudi matin. Ils se demandaient pourquoi. "Aujourd'hui jeudi 22 mai à 9 heures 30, la sirène que, normalement, l'on entend tous les premiers mercredi du mois à midi a retenti à Tremblay-en-France", nous écrit Ludivine. "La sirène d'alerte aux populations a sonné ce matin dans le XIII ème arrondissement de Paris vers 9h25. Je me demandais quel en est la raison ?", écrit pour sa part Ludovic.
Les pompiers ont confirmés à l'AFP que les sirènes du réseau national d'alerte (RNA) ont retenti sans raison à deux reprises jeudi à 9 heures 32 sur Paris et les trois départements de la petite couronne, déclenchant un afflux d'appels chez les sapeurs-pompiers qui demandent instamment de ne plus appeler au 18-112. Le porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), le capitaine Michel Cros expliqué que cette alerte sans objet dont l'origine n'a pas été déterminée, a provoqué un très grand nombre d'appels standard de la BSPP qui couvre les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis.
Les sirènes du RNA, un système mis en place en France après la seconde guerre mondiale qui permet d'alerter la population en cas de catastrophe majeure, sont testées le 1er mercredi de chaque mois à midi lors d'un signal d'essai. Elles retentissent alors à trois reprises séparées de cinq secondes.
Des sources à moi qui ont assistés à la scène m'on dit qu'un objet volant non identifié ressemblant à un avion a rasé les habitations et volait à basse altitude, ils ont aussi parler de mirages 2000 qui étaient juste derrière