Psychothérapie et spiritualité

(Source ; le Figaro) Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses.

Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s'est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. «Je suis restée assise des journées entières, je laissais les pensées négatives de colère et chagrin m'envahir. À force de les accueillir, je me suis mise à les contempler, et je m'en suis détachée. Surtout, la shanga (communauté de méditants) m'a toujours soutenue quand j'allais mal.»

Cette «résurrection» n'étonne en rien le Dr Yasmine Liénard, auteur du livre Pour une sagesse moderne (Odile Jacob), qui a mis en place des groupes de méditation Mindfulness à l'hôpital Cochin. Pour cette psychiatre nouvelle génération, intégrer une pratique spirituelle datant de l'époque du Bouddha dans une thérapie cognitive de pointe luttant contre la dépression ou les phobies n'a rien de choquant.

Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.» Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.»

Permettre à l'homme de cultiver intérieurement son lien avec le monde est aussi le fait de la plupart des spiritualités. «Chaque courant a ses lois immuables et ses textes fondamentaux pour y parvenir», explique Bernard Baudoin, écrivain spécialiste des religions, qui vient de publier une somme sur Les Grandes Spiritualités asiatiques (De Vecchi). Les premiers hommes avaient besoin de rites pour invoquer une force qui les protège dans la nature sauvage. Puis les religions monothéistes sont nées de la nécessité de se relier au divin pour que chacun atteigne sa dimension sacrée.

Dans un monde qui va très vite et a tendance à négliger l'intériorité, les spiritualités permettent à l'homme de retrouver une place inattaquable par la matérialité environnante. Un refuge, une enclave intime, en quelque sorte, qui se construit pour chacun à coup de retraites en silence, de pratiques de méditation ou d'écriture d'un journal personnel faisant enfin une place à l'âme.

Le Dr Pierre Coret, psychanalyste, considère que c'est d'une tragique séparation entre leur corps et leur esprit, leurs actions et leurs valeurs dont souffrent la plupart de ses patients: «Ils sont perdus, souvent “àquoibonistes”, coupés de leur transcendance, constate le psychanalyste. Or, c'est quand on reste en contact avec cette dimension invisible qui nous habite qu'on peut assumer des situations même très difficiles.»

«Que faire de ma liberté ?»


C'est donc à un travail sur le sens que ce clinicien invite ses patients. Car, après le retour à l'intériorité et l'entraînement de l'esprit, c'est le grand champ qui s'ouvre avec toute démarche spirituelle. «C'est le sens, l'adéquation entre nos valeurs profondes et notre vie qui nous replacent dans un rapport juste au monde et aux autres, estime le Dr Pierre Coret. D'ailleurs, je constate souvent qu'une thérapie est finie lorsque la personne s'inscrit dans une association ou s'investit dans une mission collective.» Ce que confirme le Dr Yasmine Liénard: «Celui qui n'est plus dans la dépression a rendez-vous avec une question essentielle: “Que faire désormais de ma liberté d'agir?”»

Ce travail sur le sens possède deux grandes qualités, de plus en plus rares dans nos sociétés modernes: il autonomise la personne, qui peut vivre son dialogue intérieur sans rendre de compte à personne, et il est… gratuit. «Contrairement à certaines thérapies prometteuses qui suggèrent qu'on ira vite bien grâce à quelques recettes, les pratiques spirituelles authentiques sont un investissement à long terme de soi à soi», rappelle Bernard Baudoin, tout en citant le précepte clé du Bouddha: «Ne croyez en rien que vous n'ayez expérimenté vous-même.»

La prudence vis-à-vis du rapprochement actuel entre psychothérapie et spiritualité reste de mise dans le corps médical, surtout dans un pays aussi rationaliste que la France. «Les recours à la méditation doivent être pensés afin que toute thérapie garde à la fois son caractère scientifique et s'ouvre quand même à une dimension humaniste et spirituelle, estime le Dr Liénard. C'est là tout le défi auquel nous sommes désormais confrontés.»

Excellent article, merci

Voici qui rend hommage à tous les initiateurs des thérapies à médiation- corporelle ayant vocation humaniste et tanscendante.

Moi, je suis bien d'accod avec ce que dit ce psychanalyste : de nombreuses personnes sont coupés de leur corps et de leur intériorités, d'où, graves dépressions. J'irai même jusqu'à dire que pour des jeunes en difficulté d'adaptation, il faudrait qu'on les ouvre à la spiritualité. En plus, la force de cette ouverture à la spiritualité réside dans le fait que l'on enferme pas la personne dans des concepts religieux, mais vers une quête de soi et donc, une responsabilisation de la personne.

Ces méthodes me font penser aux méthodes de relaxation, de sophrologie et de musicothéraphie. Méthodes indispensables à mon sens, à un moment donné. Car les médicaments, ça va un moment. Parler de son problème aussi. Le vivre ou revivre à travers la musique, la sophro ou autre,c'est déjà une autre étape vers la guérison.

je veux bien vous livrer quelque chose de très intime.. ma découverte intérieure, mon lien avec l'invisible, ma spiritualité, sont en pleine émergence, et ce que j'y découvre font sans cesse lien avec l'avancée de ma psychanalyse... Je m'explique..

Je suis tombée en forte dépression environ 6 mois après le décès de mon frèrot (septembre), puis j'ai eu une expérience de révélation lors d'une anesthésie, qui m'a rapellée la nécessité d'écouter les signes, et les messages qui me parvenaient, puis se sont succéder des rencontres spirites fortes, et là j'ai écouté... puis j'ai entendu, ressenti, mon chemin s'est éclairé...

Tout se passe en moi, en prière, en songes, en méditation. Mon ange gardien m'apporte des réponses, me soutien, je me renforce de l'intérieur et mon estime de moi se requinque pas à pas... Mes sautes d'humeur se dissipent, et mon sommeil revient plus apaisé, plus d'attaques, juste de la lumière et des énergies d'amour, etc..

dans ce même temps, la thérapie, les mots, le travail d'analyse, les ressentis, se recoupent avec une telle justesse que je lui livre ce monde intérieure, et les manifestations qui m'arrivent, car j'ai toujours une part de doute... mais elle n'est pas étonnée ( ma psy ) elle a déjà eu à faire à ce genre de patients, touchés lors de drame par des expériences parapsychique, alors je me rassure, et m'autorise à croire en mes ressentis, et là, les réponses, le chemin, le bien être, le courage, et l'espoir renaissent...

Même ce décès prend un sens dans ma mission de vie, dans ce que l'on attend de moi, dans l'éclosion de cette lumière divine, et dans la quête que j'entreprends pour répondre à ma mission. Mais en pensant à moi aussi, en me protégeant, en maîtrisant mon empathie qui me faisait souffrir,etc..

Bref, tout ca sans médicament, ( je ne juge pas que certains en ait besoin, moi je m'y suis refusé car une autre force que j'accepte d'entendre me permet de faire ce travail sans médocs, mon corps étant trop sensible aux produits chimliques..)

. Oh làlà j'en dis beaucoup, et c'est peut-être très confus...Juste pour vous dire, car c'est très résumé tout ca, que chaque signe et rencontre fut une expérience bouleversante qui confirme que ce que je vis est la réalité, et que ma rencontre avec ma spiritualité et mon monde intérieur fut plus "efficace" que ma psychanalyse, même si je n'envisage pas l'un sans l'autre...

merci de m'avoir lue..

a bientot

Bravo sista !

Je ne peux que t'encourager à continuer ainsi...

Tu es tombée sur une bonne psy aussi. C'est important de rencontrer des psys qui ne vous bourrent pas de médocs mais qui savent vous metttre en relation avec votre intimité, et donc, votre spiritualité. Moi, j'ai toujours pensé que notre inconscient était en lien avec le monde invisible. Et donc, la psychanalyse et la psychothérapie sont de puissants révélateurs de ce monde intime et intérieur. Je connais des gens qui après une psychanalyse sont devenus croyants !!! Le monde de la psychologie et le monde spirituel ne sont pas en duel, mais ils se complètent !

Oui la sagesse a un grand rôle a jouer dans la guérison. 

Bonjour zatouszetoutes. Comme vous le savez je suis au début de la phase 2 sur 3 de la parkinson. Dans cette maladie on souffre de façon différente selon l'évolution de celle-ci. Les médocs ; actuellement le 3ème traitement bien que sans me convenir réellement, atténue les tremblements et procure des effets secondaires (vertiges, et assèchement de la bouche) en plus des troubles propres à la parkinson, càd grandes fatigues par intermittence, baisse de musculature, refroidissement des doigts, lassitude et tendinites aux bras et ce qui m'effraye le plus c'est une hyperémotivité et la perte occasionnelle de la mémoire. J'essaie de créer une action psychique de guérison avec la méthode Couet. A ce jour, rien de spectaculaire, mais je dirais qu'avec le temps peut être arriverais-je à réduire ces maux. Ceci m'amène à dire que les progrès de la recherche  ne permettent pas à ce jour de mettre au point des médocs réellement efficace et qu'il faut lutter contre la maladie avec toutes les armes possible. Ne surchargez pas le cerveau (notre moteur) par des actions que vous ne maitrisez pas. Au fait les prières même en neuvaine n'ont aucune action particulières. En d'autres termes cette maladie condamne, elle est incurable. Etant positiviste, j'espère le miracle. Bien à vous, avec mes salutations.

Homen, je te souhaite de tout coeur le miracle. En tout cas je te souhaite la force morale nécessaire pour traverser ces moments pénibles. Avec toute mon amitié. 

Bonjour Homen,

Voilà je suis revenue suite à votre message que je viens de lire. Toute mon amitié vous accompagne. Il est difficile surtout face à notre impuissance, alors voilà juste quelques mots et de la douceur de nos pensées vers vous.

Homen, ton message me touche. Puisse tu améliorer ton état. Mes meilleures pensées t'accompagnent dans ce combat si cruel.

Homen je ne sais quoi te dire ça me touche de sentir à quel point tu te bats contre cette saleté. 

on ne peut que t'envoyer les meilleures ondes positives possibles

avec toute mon amitié et surtout mon respect.

Bonjour. Merci pour ces ondes positives. J'expérimente la méthode Couet en mettant à contribution ma volonté. Pour l'instant aucun miracle n'est venu me soigner. Je me dis seulement qu'il y a toujours plus malheureux que moi et cela relativise les souffrances. Comme je le dis quelquefois, la mort est inéluctable, tout le monde passera par là, mais autant que ce soit le plus tard possible et en bonne santé sans souffrir !

Bonjour homenqetsag, je te souhaite plein de bonnes choses et t envoie plein de pensées positives.. je suis très admirative de ton courage et de ta manière de prendre les choses!
J ai un voisin atteint atteint par la même maladie que toi et qui va voir un magnétiseur qui le soulage beaucoup.. après je ne sais pas du tout à quelle phase de la maladie il en est, mais il se sent beaucoup mieux depuis son suivi chez un magnétiseur.
J espère que ça va s arranger pour toi, je te souhaite bon courage et je Suis sûre que ta positivité et ta sagesse face à cette maladie t aideront..

bonjour homenqetsag,  je ne prétend rien quand à la guérison de telle ou telle personne le chemin de vie étant propre à chacun et sachant que l'on à choisis avant de revenir de souffrir ou pas  bref de subir chaque cas est différent par contre même pour un sujet qui doit être malade et ce jusqu'au bout du chemin on pourra le soulager , pour cela il faudra qu'il en fasse la demande , je suis un des guérisseurs qui ne peuvent  pas aller au delà du libre choix de la personne il faut que celle ci soit consentante c'est une condition indispensable. bon courage à toi