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| La forêt Huelgoat (Finistère) | |
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Invité Invité
| Sujet: La forêt Huelgoat (Finistère) Mar 23 Oct 2007 - 20:30 | |
| Huelgoat en breton “an Uhelgoad” signifierait le Bois du Haut ( Huel = haut, élevé; koat = bois ). La forêt recouvrait autrefois toute cette région à laquelle on a donné par opposition à l’Armor, le ” pays proche de la mer “, le nom d’Argoat, le ” pays proche de la forêt “. La Roche Tremblante, la Grotte du Diable, la Mare aux Sangliers, la Grotte d’Artus, le Gouffre, la Mare aux Fées, le Ménage de la Vierge sont autant de curiosités à découvrir au gré des Sentiers : sentier des Amoureux, de l’Allée Violette ou sentier du Clair Ruisseau. La forêt légendaire du Huelgoat réserve mille surprises au promeneur qui s’y aventure. Nous voici au cœur de l’Argoat, le pays des bois, celui de la Bretagne secrète. Bienvenue au royaume des Korrigans.
‘’ENTRE BALADES & LÉGENDES.‘’
Le départ de la balade se fait à l’entrée de la forêt domaniale de plus de 1 000 ha, au pied du Moulin du Chaos, ( suivre le sentier fléché ), moulin ducal édifié en 1339, repris par la Compagnie des mines de Basse Bretagne au XVIII° siècle. Il appartient désormais au Parc naturel régional d’Armorique ( expositions l’été ).
Un chaos considérable de rochers occupe le lit de la rivière Fao, “nom breton du hêtre” qui sort de l’étang de Huelgoat, surnommé la Rivière d’Argent en raison de l’exploitation de mines argentifères de la région. Les eaux bouillonnent autour de cet amoncellement de gros cailloux aux formes bizarres enrobés de mousse. L’imagination populaire a doté certains passages, plus remarquables que d’autres, de noms variés. Les blocs de granit forment un tel chaos, que dans leur entassement ils forment des grottes, des allées couvertes, d’étroits couloirs…. Cet entassement prodigieux n’a cessé d’étonner. Les scientifiques l’expliquent très simplement par le phénomène d’érosion du granit. L’érosion, s’attaquant d’abord aux portions les moins denses de cette roche hétérogène, les réduit en sable et isole des boules ou le grain de la pierre est plus serré. Celles-ci s’effondrent ensuite les unes sur les autres. Il existe plusieurs ensembles analogues en Bretagne, à Toul Goulic par exemple, près de Lanrivain; au Coronq à Saint-Herbot en Plonévez-du-Faou, et proche de Saint Brieuc les ‘’ Chaos du Gouët. ” Mais Huelgoat n’a pas attendu les développements contemporains de la géologie pour élucider le phénomène.
Légendes ( 1 ) En vérité, tout cela résulte, dit-on, d’une ancienne querelle entre les gens de Plouyé et ceux de Berrien, bourgs voisins de Huelgoat, situés, le premier à 6 km au sud, le second à 6 km au nord. Les habitants, conduits par leurs recteurs respectifs, décidèrent d’écraser le village adverse. Mais la force leur manqua et les projectiles retombèrent à mi-chemin… ( 2 ) A cette légende, sans doute assez récente, s’en ajoute une autre, beaucoup plus archaïque car elle fait surgir devant nous l’un des grands dieux de la mythologie celtique, le Gawr, le ” Géant “. On l’appelle ici Hok bras, bien qu’à Saint- Herbot, à moins de deux lieues d’ici, il soit connu simplement comme le Gawr. C’est à lui, selon la tradition, que nous devons de contempler le chaos de la Rivière d’Argent, témoignage de sa puissance. Selon la légende, un géant ( on parle également de Gargantua ) traversait la forêt de Huelgoat lorsqu’il eut très faim. Les habitants, très pauvres, ne purent lui offrir qu’une bouillie d’avoine. Toujours affamé et en colère, II poursuivit sa route et, au-delà de la montagne, on lui servit un copieux repas. Parti digérer en bord de mer, il trouva de gros rochers ronds qu’il jeta en direction d’Huelgoat, formant ainsi le fantastique chaos.
C’est d’abord le chaos du Moulin, amoncellement de blocs granitiques, puis la grotte du diable, où une mince rambarde de fer permet de descendre dans les entrailles mêmes du gouffre; plus loin, le ménage de la Vierge d’aspect moins oppressant. La Grotte du Diable est impressionnante : on y descend par un escalier de fer ( attention, c’est assez dangereux ), et là, en contrebas, la rivière envahit la caverne de ses eaux vives en un vacarme assourdissant.
Légendes ( 1 ) La légende raconte que lorsqu’on descend dans la Grotte du Diable on se présente aux portes de l’enfer. Quatre-vingt- dix-neuf auberges s’égrènent sur votre chemin, où des fées vous proposent du vin, celui qui terminera sa route tout à fait sobre sera épargné de toute damnation diabolique. ( 2 ) Un partisan de la révolution, natif de Bérrien, poursuivi par ses ennemis les chouans s’y était réfugié et, comme il faisait très froid, il avait allumé un grand feu de branchages. Pourvu d’un chapeau où se dressaient deux plumes rouges, il attendait de pied ferme ses adversaires, serrant fort dans sa main une grande fourche. Lorsque les chouans descendirent dans la grotte, ils crurent voir l’ombre du Malin derrière le feu et s’enfuirent en hurlant : ” Au diable, Au diable ! “.
A la sortie de la Grotte du Diable, le Théâtre de Verdure : ( en été, spectacles Folkloriques et manifestations culturelles ). Descendre les gradins de terre pour suivre le sentier et monter sur la gauche du ruisseau, à quelque distance de ces énormes masses, d’autres rochers méritent le détour. L’un d’eux, la Roche Tremblante posée en équilibre, ne pèserait pas moins de 100 tonnes, en un point très précis de cet énorme bloc de 7 m de long et 3 m de haut, une poussée convenablement appliquée le fait osciller sur son arrête de base, si vous trouvez son point de faiblesse d’une simple pression du dos. L’autre a reçu le nom de Champignon, en raison de sa forme. Contourner la Roche et descendre vers l’Allée Violette ( tracée par l’ingénieur Violette ) qui, longeant la rive gauche de la rivière qui serpente sous bois, mène au Ménage de la Vierge. En se faufilant sous les rochers jusqu’à la rambarde de sécurité, on reconnaît les cavités formant un chaudron, un lit, un berceau… avec de l’imagination ! . Revenir à L’allée Violette et continuer tout droit. En cours de route, un escalier improvisé monte à la Stèle des Fusillés, monument commémoratif dédié à trois personnes abattues par des nazis en 1944. Au bout de cette même allée, le Pont Rouge marque la sortie de la forêt domaniale. Deux directions s’offrent à la promenade au départ du Pont Rouge.
A Gauche: la Grotte d’Artus, la Mare aux Sangliers et le Camp d’Artus : le Roi Arthur à Huelgoat.
Après le Pont Rouge, on trouve sur le côté gauche, une centaine de mètres après avoir franchi la rivière, un sentier qui entre de nouveau dans la forêt et mène à travers bois à la Grotte D’Artus et à sa fontaine ( où, dans le fond, on distingue le lit de pierre du roi celte ). Ce personnage n’est autre que le roi Arthur lui-même, le héros breton que les romans du Moyen Age ont fait entrer dans la littérature.
Légendes ( 1 ) La légende nous révèle que le Roi y sommeille, en compagnie de ses fidèles compagnons. Malheur à qui pénétrant dans la grotte, le réveillerait sans bonne raison : il n’en sortirait pas vivant. Mai un jour, lorsque la patrie sera en danger, Artus se lèvera pour sauver le royaume de Bretagne. ( 2 ) Une seconde légende nous apprend que cette grotte recèlerait un trésor découvert au Val sans retour ( en forêt de Brocéliande ) par le roi Arthur grâce à l’enchanteur Merlin. Mais attention grande prudence: celui-ci est gardé par d’affreux démons les Korrigans.
De là, on gagnera 200 mètres plus loin, la Mare aux Sangliers qu’enjambe un petit pont de bois, très pittoresque bassin d’eau limpide bordé de blocs arrondis et moussus parmi lesquels l’imagination croit reconnaître des têtes de sangliers d’où le nom, ( si on traverse ce pont et monte l’escalier on rejoint le sentier du Clair Ruisseau qui, vers la droite mène au Gouffre et à la Mare aux Fées, cela fait un grand détour ).
Pour se rendre au Camp d’Artus revenir sur ses pas et, à droite après la Grotte d’Artus, grimper le petit chemin, des restes de retranchements, également attribués au roi de la Table Ronde, le Camp d’Artus. ( Vestiges d’un monument gaulois, où Artus aurait caché un fabuleux trésor offert par Merlin ), Le point de vue panoramique sur les monts d’Arrée donne ici à Huelgoat toute la dimension de son appellation, puisqu’elle signifie en breton le ” Bois d’en Haut “.
Sur un éperon de terrain, an milieu de la forêt, une double enceinte, de grandes dimensions, enclôt un espace relativement étroit. La première ligne mesure environ 3 km de tour, la seconde, beaucoup plus haute, atteignant parfois et dépassant même 10 m d’élévation, court à 350 m au-dedans de la précédente et délimite un réduit de moins de 300 m de long sur un peu plus de 100 m de large. Près de l’entrée de ces ouvrages, une motte marque l’emplacement d’un bastion. Un puits est encore visible à l’intérieur de l’enclos. Les archéologues; ( sondé en 1938 par le britannique Mortimer Wheeler ), s’accordent à dater ces fortifications de l’époque gauloise et à en rapporter l’origine aux Osismes, qui peuplaient alors la région. Le système de défense à double ou même triple ligne de retranchements date en effet de l’âge du Fer et parfois de très basse époque. Ce serait le cas de l’oppidum de Huelgoat : il aurait été construit au 1° siècle avant notre ère, et surélevé à une époque plus tardive encore. La muraille, constituée de poutres dont les intervalles de l’ossature en bois sont comblés de pierraille, est assez caractéristique et rappelant ce que César a écrit, dans la Guerre des Gaules du murus gallicus ou mur gaulois, tel que le connaissent les spécialistes.
Légende Les paysans pensaient naguère que le camp d’Artus était hanté. Il valait mieux, disaient-ils, ne point s’y aventurer la nuit, car les démons qui le gardent apparaissent aux imprudents sous la forme de feux follets et interdisent à quiconque l’accès des enceintes. On y entendait aussi, parfois, des hurlements. Les êtres surnaturels se réservaient ainsi la possession des immenses trésors cachés sous le sol.
Non loin du camp d’Artus existe un beau mégalithe. En continuant le sentier, on traverse la route de Berrien avant de parvenir au hameau de Keranpeulven : là se dresse un menhir de 5 m de haut. Après Le Camp d’Artus, redescendre jusqu’au Sentier des Amoureux qui s’ouvre sur la droite. Ce chemin ombragé permet, en quelques pas, de rejoindre le Ménage de la vierge, tout près du moulin du départ. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La forêt Huelgoat (Finistère) Mar 23 Oct 2007 - 20:32 | |
| A Droite : la Promenade du Fer à Cheval, du Gouffre à la Mare aux Fées et la Mine : 30 minutes à pieds.
Après le Pont Rouge suivre la Promenade du Fer à Cheval: prendre à droite un sentier sous bois dominant la rivière d’Argent et tout droit, la D 769 sur la route de Carhaix conduit au Gouffre, prendre à droite sur 300 m. Un escalier de 39 marches mène au Gouffre, la rivière venue du Lac de Huelgoat se perd avec violence dans une excavation profonde pour ne reparaître que 150 m plus loin. Poursuivre la promenade le long de la rivière on passe près de la Mare aux Fées. Selon la légende, dès la nuit tombée, des fées aux longs cheveux d’or s’y peignent inlassablement sous la clarté de la lune.
La Légende de Dahut Le Gouffre où l’eau semble parfois prendre une drôle de couleur ‘’rouge sang'’.
Selon la légende, c’est celui des amants jetés dans la rivière par Dahut la cruelle princesse d’Ys fille du roi Gradlon, elle menait une vie de débauche dans cette cité, comme en son château de Kastell Ar Guibel édifié sur le promontoire dominant le gouffre. Choisissant, chaque soir, un amant parmi les plus beaux jeunes gens du pays, elle ( ou ses fidèles serviteurs ) le précipitait dans les eaux bouillonnantes, avant le lever du jour.
Mais Dahut devra bientôt payer pour ses crimes: quand par sa faute la ville d’Ys fut engloutie dans les flots, elle fut transformée en sirène par Saint Guénolé et s’en vint ( par un souterrain ) jusqu’au gouffre, couvrir de son chant les plaintes de ses pauvres amants.
Cruelle Princesse d’Ys Aux légendes du Gawr et d’Arthur s’ajoute à Huelgoat, celle de la princesse d’Ys, encore appelée Dahut Lorsqu’on suit la route de Carhaix, après le chemin qui conduit à la grotte d’Artus, on parvient à un escalier, qui descend sur le coté droit jusqu’au fond de la vallée, à la perte de la Rivière d’Argent. Après une chute de 10 m, le torrent disparaît. C’est là le gouffre où la fille de Gradlon faisait jeter ses amants. Au matin, lorsque l’un d’entre eux la quittait, elle lui donnait, sous prétexte de lui assurer une sortie discrète, un masque magique. Mais à peine le malheureux l’avait-il mis qu’il le sentait serrer son visage, son cou, et l’étrangler. Lorsque le crime avait eu lieu dans la ville d’Ys, le cadavre était aussitôt emporté par l’Homme noir : celui-ci, gagnait Huelgoat à bride abattue, se rendait directement au gouffre et se débarrassait du corps sacrifié. Parfois, le trajet funèbre était bien raccourci, Dahut possédait, en effet, son propre château, juste au-dessus de la perte de la Rivière d’Argent, et elle y séjournait souvent. On en connaît encore le site: c’est le rocher qui domine cet endroit et qu’on nomme Kastell Ar Gibel, le ” château du Gouffre “. Ces lieux sont encore hantés de fantômes. A la nuit, on peut entendre se lamenter dans l’abîme les âmes des jeunes hommes qui y furent jetés. Si vous percevez leurs plaintes, prononcez la formule rituelle : Doue da bardono d’an Anaon, ” Que Dieu pardonne aux trépassés ! ” et récitez un pater pour leur repos éternel. Là-haut, au Kastell Ar Gibel, une belle demoiselle revient chaque minuit; elle espère la venue du héros qui la délivrera. Celui-ci devra ignorer la peur, car tout homme qui s’approche de la blanche apparition voit un énorme serpent se nouer autour du cou gracieux. Qui saura surmonter son dégoût et ne pas crier délivrera la jeune femme et recevra, d’elle, en cadeau, l’équivalent de la Bretagne tout entière.
Pour la Mine suivre le fléchage. Si vous en avez le désir, vous pouvez poursuivre avec la Promenade du Canal ( 1 heure ), tourner à droite au pont, sur la route non revêtue, et, à l’ancienne mine, monter par un sentier s’embranchant sur la droite jusqu’au collecteur de l’usine électrique. Une passerelle franchit le canal. De la rejoindre la rue du Docteur Jacq et le Bourg du village.
A FAIRE De nombreuses idées de balades avec circuits sont disponibles à l’office du tourisme, place Alphonse Penven 29690 Huelgoat. Tél.02 98 99 72 32. Également un lieu d’élection pour les pêcheurs ( carpes et perches du lac, truites des rivières etc. ) Au bourg. L’église: 16° siècle au clocher moderne, se dresse en bordure de la grande place, au cœur de la cité. A l’intérieur, sablières sculptées et, à gauche du chœur, groupe de Saint Yves, patron de la paroisse, entre le pauvre et le riche. Dominant Huelgoat, la Chapelle Renaissance N-D-des-Cieux ( clocher du 18° siècle ) conserve de curieux bas reliefs peints figurant des scènes de la vie de la Vierge et de la Passion. Un pardon a lieu le 1° dimanche d’août. Le tour du lac: 15 ha ancien bassin minier de plomb argentifère, est aussi l’occasion d’une promenade très agréable. La Roche Cintrée: superbe panorama du haut du rocher, vue sur Huelgoat ; au Nord apparaissent les monts d’Arrée et au Sud les montagnes Noires. La promenade du Clair-Ruisseau: 1 h ½ à pied A. R. Au parc de stationnement situé après le Pont Rouge, prendre l’allée du Clair Ruisseau. Elle offre des vues sur le lit du ruisseau encombré de rochers et d’arbres enchevêtrés. Un escalier à gauche, descend à la Mare aux Sangliers, un petit pont rustique permet de franchir le ruisseau et de gagner l’allée de la Mare que l’on prend à gauche. Après l’impressionnant escalier ( 218 marches ) qui peut conduire plus rapidement au Camp d’Artus ont découvre, sur la droite en haut, l’entrée de la Grotte d’Artus. Poursuivre par le chemin en montée qui en 800 m, mène au camp. Des rochers en marque l’entrée qui était commandée par une motte artificielle. C’est un important exemple typique d’oppidum Gaulois limité par deux enceintes. Il est possible de faire le tour du camp par un sentier 1 km environ qui suit la deuxième enceinte elliptique, la seule qui soit assez bien conservée. La promenade du Canal: 2 h à pied A. R. au départ de la rue du Docteur Jacq pour emprunter à droite la berge qui longe le canal. C’est pour l’exploitation des mines de plomb argentifère de Huelgoat, déjà connues des Romains, que des canaux et un étang auraient été creusés au 18° siècle; les eaux étaient employées au lavage du minerai et comme force motrice d’un concasseur. Du 15° siècle jusqu’en 1914, les mines eurent une direction allemande; les jeunes ingénieurs d’outre-Rhin, sortant des écoles venaient y faire des stages d’application. Le canal alimente actuellement une petite usine hydro- électrique. Du canal, il est possible de gagner le Gouffre. Le Gouffre: descendre l’escalier pour voir avec quelle violence la rivière d’Argent s’y précipite. Si l’eau prend parfois une couleur rouge sang, c’est parce que Dahut jetait ses amants d’une nuit dans ce précipice et, que de nos jours encore, se font entendre dans le tumulte des eaux, les cris d’effroi des amants oubliés. La Mare aux Fées: dès la nuit tombée, des fées aux longs cheveux d’or s’y peignent inlassablement sous la clarté de la lune.
Source: http://breizh.novopress.info/?p=1365 |
| | | SpiRiTy professeur de paranormal
Age : 34 Date d'inscription : 04/04/2007
| Sujet: Re: La forêt Huelgoat (Finistère) Dim 18 Mai 2008 - 14:14 | |
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Dernière édition par SpiRiTy le Sam 29 Nov 2008 - 23:43, édité 3 fois | |
| | | Pyroclem mordu de paranormal
Age : 38 Date d'inscription : 07/02/2008
| Sujet: Re: La forêt Huelgoat (Finistère) Ven 6 Juin 2008 - 22:44 | |
| Breton un jour, breton toujours, il faut que j'aille voir ca ! | |
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| Sujet: Re: La forêt Huelgoat (Finistère) | |
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