voila je même l'enquete a carcassonne pour voir si il ne se passe pas des chose
je vous en fais part dans la partie investigation mais pour ceux que sa interraisse je met l'histoire de carcassonne
La ville de Carcassonne tire profit, aujourd'hui comme par le passé, d'une situation géographique très avantageuse. Ainsi, Carcassonne, entre Toulouse et Narbonne, a une position stratégique sur une des trois grandes voies reliant l'Atlantique à la Méditerranée en passant par le seuil de Naurouze. Par ailleurs, elle bénéficie de la proximité avantageuse de la Mer Méditerranée à l'Est et des Pyrénées au Sud. Sans oublier la diversité de paysages, sites géographiques et sites historiques qui entourent la ville : Lauragais, Montagne Noire, Minervois, Narbonnais, Corbières, Haute Vallée de l'Aude, Pays de Sault, Pyrénées Audoises, Quercorb, Razès et Carcassès qui regorgent de trésors et composent le département de l'Aude.
Le site géographique propre à la cité de Carcassonne est une butte de laquelle on peut apercevoir des horizons très variés : La Montagne Noire au nord, les Corbières au Sud, les champs cultivés et les prairies du Lauragais vers l'Ouest et les vignes entourées d'une végétation aride en direction du midi méditerranéen à l'est...sans oublier le panorama qui s'anime autour de la cité : l'Aude d'abord, qui depuis sa source pyrénéenne se dirige vers la Méditerranée, l'actuelle ville de Carcassonne ensuite appelée ville basse.
La colline sur laquelle est "perchée" la cité est depuis longtemps habitée par les hommes.
Les plus anciennes traces de présence humaine remontent ainsi au VIe siècles. Ce ne sont alors que des cabanes, des silos et des enclos qui occupent les lieux, constituant un oppidum, village juché sur une hauteur. Ce promontoire assurait la sécurité et facilitait l'observation des alentours, notamment le passage des commerçants étrangers : ainsi les produits grecs, étrusques, carthaginois acheminés vers Toulouse sont proposés aux premiers habitants de l'oppidum de Carcassonne.
Venus d'Europe Centrale vers 300 av. J.C., les Volques Tectosages prennent le contrôle des villages de hauteur. Ils les fortifient ou en améliorent les défenses. Craignant les dieux, les Tectosages accumulent pour eux de l'or et de l'argent en grande quantité sous la forme de lingots et bijoux. Les archéologues ont d'ailleurs prouvé que la mine de Salsigne située au nord de Carcassonne était déjà exploitée. On extrayait en effet au IIe siècle, comme aujourd'hui, l'or provenant des profondeurs de la Montagne Noire. Les Tectosages, malgrè leur or, optent pour un mode de vie simple : culture des céréales et élevage de chèvres, moutons et porcs.
La cité de Carcassonne devient une petite ville gallo-romaine à la fin du Ier siècle av. J.C.
C'est du reste de cette époque que l'oppida de Carcassonne tient son nom de cité, c'est-à-dire une circosncription administrative de l'Empire romain, subdivision de la province.
Une voie romaine reliant Narbonne à Toulouse passe au pied de l'oppidum. Cette voie devient d'ailleurs très vite la grande route du vin. Les Gaulois apprécient grandement cette boisson, affrétée depuis sa région productrice, l'Italie du Sud, jusqu'au port de Narbonne. Les Carcassonnais viennent à préférer les crus de leurs propres vignobles et la culture de la vigne s'étend bientôt à tout le Languedoc. La cité de Carcassonne n'est alors désignée que sous le nom de Carcasso. La ville est très certainement élevée au rang de colonie. Au début de notre ère Pline l'Ancien la classe d'ailleurs parmi les oppida latina. C'est sous l'influence romaine que la ville se transforme. Elle devient une ville fortifiée et ses habitations comme ses rues gagnent respectivement en confort et en pavement.
Le temps des Romains laisse la place au temps des Barbares.
Au IIIe siècle, en effet, les Germains font éclater les frontières de l'Empire. Les dévastations et les pillages des Barbares se mèlent aux méfaits des brigands. Les dangers multiples entraînent donc les habitants des villes vers la construction d'enceintes fortifiées. On peut encore apercevoir par endroits les traces de cette fortification aux pieds de l'enceinte intérieure actuelle. Murailles et tours jouent alors chacune un rôle important dans la seule stratégie possible en cas d'attaque : la défense. L'épaisseur et la solidité des murailles brisent les assauts. Associées, les murailles et les tours permettent d'infliger de lourdes pertes à l'ennemi grâce au tir vertical. Cependant, les enceintes ne peuvent repousser les grandes invasions des IVe et Ve siècles.
Ainsi, les Wisigoths se rendent maîtres de l'Espagne et du Languedoc au Ve siècle. Venus des régions danubiennes, ils ont erré en Italie jusqu'au pillage de Rome par Alaric. Ils auraient alors caché leur trésor à Carcassonne. Viennent ensuite les Francs qui ont pour objectif de repousser les Wisigoths au-delà des Pyrénées. La cité de Carcassonne se trouve au milieu des conflits. Elle représente en effet un obstacle majeur de par la résistance de ses remparts. Après l'échec de Clovis en 508, c'est au tour du roi Gontran d'essuyer une défaite.
Les Francs poursuivent toujours leur objectif alors que, deux siècles plus tard, la Cité tombe aux mains des Sarrasins. Mais cependant, Karkashuna est bien vite conquise par les Francs, qui, en 759, sous l'impulsion de Pépin le Bref, chassent les Arabes au-delà des Pyrénées.
La Cité et ses environs deviennent en 1082 la propriété de la famille Trencavel.
La maison de Barcelone avait bien acheté les droits de succession à l'ancienne dynastie, éteinte sans descendance directe, sur le Carcassès et le Razès, mais des luttes familiales la paralysait. Ainsi, elle ne réagit pas lorsque Bernard Aton Trencavel, vicomte d'Albi, de Nîmes et de Béziers se proclame vicomte de Carcassonne. Quelques uns des sujets du nouveau vicomte, eux, réagissent mais Bernard Aton impose son autorité et dépossède de leur fief 40 petits seigneurs. Les Trencavel sont les maîtres de Carcassonne pendant près d'un siècle face à deux grandes maisons rivales : Toulouse et Barcelone.
Les Trencavel sont riches des revenus de leurs terres, de leurs droits seigneuriaux et du commerce du sel. Ils sont également riches en hommes avec 60 chevaliers pour les comtés de Béziers et de Carcassonne réunis, comme en témoigne la charte de 1191.
Deux bourgs entourent alors la Cité, le bourg Saint-Michel au sud, qui communique avec cette dernière grâce à l'actuelle porte Saint-Nazaire et, au nord, le bourg Saint-Vincent par la porte du bourg. Par ailleurs, des constructions nombreuses entourent la Cité ainsi que des vignes, des jardins potagers et des pâtures. A l'intérieur de la ville, on trouve les maisons des nobles seigneurs, le château du vicomte, le palais de l'évêque et la cathédrale Saint-Nazaire, achevée vers le premier tiers du XIIe siècle.
Arrivent alors, des régions balkaniques, des hommes qui se font appeler "bougres" ou "bonshommes" et qui propagent le catharisme.
Si on trouve des cathares un peu partout en Europe, c'est surtout dans le Languedoc qu'ils s'implantent avec succès. Il est vrai que l'église catholique est peu convaincante : son clergé ne pense qu'à l'argent et ses sermons bien médiocres. Les Trencavels, Roger II puis Raymond Roger, sont d'ailleurs très tolérants envers les cathares qui peuvent ainsi exprimer librement leur doctrine. Un évènement va pourtant faire basculer cette situation : le meutre du légat Pierre de Castelnau, le 14 janvierr 1208. Le pape Innocent III en appelle à la croisade devant le danger de l'hérésie qui sévit sur les terres de Raymond IV. Ce dernier se soumet mais ne peut éviter le déchaînement qui s'ensuit.
Le 26 juillet 1209, l'armée des croisés se met en marche vers Carcassonne. Le siège commence le 1er août. Contrairement à ses bourgs, la ville résiste. Cependant, la situation est fort critique pour les assiégés : l'hygiène est déplorable, le manque d'eau et de vivres se fait sentir cruellement. Raymond Roger se livre aux croisés et sauve ainsi la population. Les terres et les biens des Trencavels sont attribués à l'un des seigneurs les plus actifs de la croisade : Simon de Montfort. Il devient le nouveau vicomte de Carcassonne.
C'est de la Cité que vont partir les expéditions contre les villages hérétiques et les seigneurs insoumis.
Ces expéditions réussissent pendant 8 ans jusqu'à la mort de Montfort en juin 1218. Son fils Amaury ne fait pas le poids face à Raymond VII de Toulouse et au comte de Foix. De retour en Ile-de-France, Amaury de Montfort laisse donc la place à Raymond VII qui se proclame en février 1224 "Trencavel par la gr’ce de Dieu, vicomte de Béziers, de Carcassonne, du Razés et d'Albi". Alors qu'à Paris, Amaury de Montfort cède au roi Louis VIII ses droits sur le Languedoc, en Carcassès, les cathares connaissent un second souffle, à tel point que Raymond VII de Toulouse ainsi que Raymond Trencavel sont excommuniés en janvier 1226. Débute alors une nouvelle croisade, dirigée par le roi. Les Carcassonnais sont toutefois las de la guerre. Tout comme les Albigeois ou encore les Narbonnais, ils implorent la clémence du roi et lui font remettre les clés de la Cité. La sénéchaussée de Carcassonne est alors créée.
C'est au cours de ces années que des transformations vont être apportées à la Cité : construction de l'enceinte extérieure, aplanissement des lices (espace situé entre les deux enceintes), et consolidation de certains pans de murs dont les fondations avaient été mises à jour lors de l'aplanissement des lices.
Que fait Raymond Trencavel pendant ce temps ? Réfugié en Aragon, il est bien décidé à récupérer ses terres. Il retrouve en 1240 en Roussillon les seigneurs des Corbières et de la Montagne Noire exaspérés par l'autorité royale et l'acharnement de l'église. S'ensuivent des combats intenses entre les hommes du sénéchal de Carcassonne, Guillaume des Ormes, et ceux de Trencavel : la double enceinte joue son rôle de protectrice et les assauts répétés de Trencavel sont voués à des échecs. Ainsi, à l'approche des secours envoyés par Louis IX, le vicomte donne l'ordre de la retraite.
Raymond Trencavel avait approché la Cité grâce aux habitants du bourg Saint-Vincent qui s'étaient rangés à ses côtés. Lors de la retraite du vicomte et de ses troupes, ils sont contraints à l'exil. Grâciés et autorisés à revenir en 1247, ils s'installent sur les bords de l'Aude, rive gauche, pour être rejoints en 1262 par tous les Carcassonnais qui vivaient hors des murs de la Cité. Un plan en damiers est adopté pour cette nouvelle ville, autour d'une place centrale. En souvenir des deux bourgs, deux paroisses sont créées : Saint-Vincent au nord et Saint-Michel au sud. La construction de l'actuelle cathédrale Saint-Michel débute à la fin du XIIIe siècle; celle de l'église Saint-Vincent au début du XIVe siècle.
En ce qui concerne la Cité, des travaux vont être réalisés au cours du XIIIe siècle sous les règnes de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, afin de renforcer la vocation militaire de l'édifice : au sud, la tour carrée de l'Evêque enjambe les lices, un passage coudé et la tour Saint-Nazaire défendent la porte sud de la Cité. Le front Est est défendu par les deux énormes tours de la porte narbonnaise, et par le double système de fermeture, les chaînes, assommoirs, herses et vantaux. Quant au nord, ce sont des latrines qui sont aménagées au deuxième étage. Le mur romain, jugé trop faible, est rasé et apparaît en retrait d'une muraille haute et puissante. Ces constructions ont pour objectif de marquer la puissance française dans une zone frontalière avec les royaumes espagnols. Ainsi, en 1272, Philippe III y vient pour mater une rebellion du comte de Foix, alors qu'en 1276, il intervient sans succès dans la succession de Castille. Une des plus importantes expéditions reste la croisade d'Aragon en 1285. Le roi veut en effet venger son oncle, Charles d'Anjou, chassé de son royaume d'Italie du Sud par Pierre III d'Aragon. Encore une fois, Carcassonne, proche de la frontière, tient un rôle important. Cependant, la destruction de la flotte française de ravitaillement et la peste vont anéantir les visées du roi qui meurt sur le chemin de la retraite.
La Cité n'en est pas moins l'une des principales places fortes, gardienne de la frontière espagnole. Le Roussillon n'étant pas français, la limite entre le royaume de France et le royaume d'Aragon correspond à la limite actuelle entre les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. La Cité est à ce titre relié par de nombreux nids d'aigle qui, à l'aide de feux, répercutent de loin en loin l'alerte jusqu'à Carcassonne : Puylaurens, Peyrepertuse, Quéribus, Termes et Aguilar.
Les XIIIe et XIVe siècles sont également marqués par l'Inquisition.
Des registres sont tenus avec beaucoup de soin et représentent un grand danger pour les Cathares et pour ceux qui les aident, fréquentent ou cachent. Les notables sont la première cible des dominicains chargés de combattre l'hérésie par tous les moyens. Toutes les tentatives de vol des registres restent infructueuses et une menace pèse constamment sur les Carcassonnais. Certains fuient la Cité et ses environs devant ce régime d'oppression. Les peines incitaient à l'émigration hors du domaine du roi : la prison et parfois le bûcher; même en cas de clémence, ceux qui sont libérés doivent porter une croix de tissu sur leurs vêtements. Les consuls de la ville soutenus par les notables s'insurgent contre les dominicains et leurs pratiques. Le roi ne tolère pas ce mécontentement et prive la ville basse de ses consuls.
voila ce texte est tiré de ce site http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/monog/carcas/histoire.htm :o