Vos créations : écritures

Vous écrivez des poèmes, des chansons, des nouvelles ? Faites les nous partager dans ce topic !^^

Bon ben je me lance, voilà une nouvelle écrite pour les cours de français en seconde :

"Comme chaque soir depuis quatre mois je suis là, à 20h51 très précisément, assise à mon bureau à rien faire puisque ça sert à rien. J'ai sommeil mais c'est pas les cours qui m'épuisent c'est la vie qui me fatigue…dormir encore et encore, ne penser à rien comme il a de la chance…
Il est l'heure les "allo mon bébé" pathétiques sont de sortie, l'oreille collée aux portables, les vingt-cinq gamines du dortoir ont toutes quelqu'un d'important à qui parler! Oui, toutes sauf moi! Depuis ces quatre mois, je parle plus à personne seul lui me comprenait et il est parti. Je me rappelle très bien ce petit moment de la journée où je pouvais lui parler de tout. On avait rien de spécial à se dire mais on en avait besoin et on aimait bien! Mais ça ne durait jamais très longtemps, après le couvre-feu il ne fallait plus un portable allumé! Bien sûr qu'on fraudait et la dernière fois c'était il y a quatre mois…aucune nouvelle de lui de toute la journée je décide de l'appeler quand tout le monde dort et là, la sentence tombe : suppression du portable jusqu'au lendemain. Et c'est en le récupérant le matin que j'ai pu lire ce dernier message et c'est là que tout a changé. Elles peuvent pas comprendre à quel point leur bonheur m'achève jour après jour et ce soir je crois que je suis à bout. J'ai sommeil et je veux qu'une chose c'est dormir mais depuis quatre mois il n'en est plus question! En plus si les poufiasses de ma chambre décident de "s'éclater" je dormirais pas ce soir. S'éclater putain comme si elles avaient que ce mot débile à la bouche!! Elles veulent s'éclater? Elles veulent que je leur montre peut-être? Pas sûr qu'elles aimeraient bien! Merde c'est pas de ma faute si personne ne peut le remplacer et c'est pas de ma faute s'il est parti…je comprend plus rien et j'en peux plus! Et elle a quoi cette conasse à me regarder et ouais je bosse pas ma vieille, va le balancer au CPE, j'attends que ça tu sais, au moins j'aurai une bonne raison de... non apparemment elle en a rien à foutre mais pas moi! C'est de sa faute! Si j'avais été au courant avant peut-être… mais c'est fini y a plus rien à faire et j'ai plus qu'à me taire! Pour sûr, moi ma gueule, ça fait longtemps que je l'ai pas ouverte, j'ai rien à leur dire à toutes! Pourtant quand c'est arrivé elles étaient gentilles avec moi mais ça se voyait qu'elles en avaient rien à cirer. C'est vrai que la fausse pitié ça peut vraiment devenir ridicule! Et je commence à me dire que c'est de leur faute à toutes…
Pour quoi il a fait ça? Notre vie aurait pu être merveilleuse, un vrai conte de fée. Mais non, il a décidé de partir! Sur le coup je l'ai pas cru c'est même pas lui qui m'a annoncé la nouvelle! Je sais que j'aurais pu le revoir une dernière fois mais, plus fort que moi. J'ai pas pu. Je voulais pas que la dernière image que j'avais de lui soit brouillée par mes pleurs. Mais bien sûr j'ai regretté, maintenant je sais que j'aurais dû y aller, peut-être même que je l'aurais suivi. Je sais à présent que ces quatre mois de souffrance n'ont servi à rien… Oui, je regrette et le reste de ma vie sera fait de ça : regrets et désespoir. Il me manque, je veux seulement le revoir… C'est décidé, ce soir je vais faire ce que j'aurai dû faire depuis quatre mois, mais elles, elles aussi elles doivent payer. C'est de leur faute... Alors? Plus rien ne m'en empêche, il n'est plus là pour me juger. Et quand il saura que tout ça c'est pour lui…
Mais la voix de la jeune fille heureuse que j'étais hurle au fond de moi : "Mais non, arrête! Tu peux pas faire ça! Souviens-toi de ce que tu étais avant! Jamais t'aurais pu en venir là et…." Non je veux pas l'écouter, plus rien n'est pareil et je jalouse leur bonheur.
Enfin tout est éteint, plus de lumière, plus un bruit, elles dorment. Le couloir est froid j'entre dans la chambre de Mademoiselle la Surveillante, s'il vous plait! Je serre tellement fort les ciseaux que mes doigts sont rouges. J'ai mal mais ça n'a plus réellement d'importance! Elle est là, celle par qui tout est arrivé. Elle dort, paisible, comme si elle ne regrettait pas le mal que ces conneries m'ont fait. En plus elle ronfle, je vais lui couper l'envie d'être heureuse, moi! Drôle de sensation, celle de la lame qui s'enfonce dans la chair, qui est si proche du cœur qu'on pourrait l'arrêter. Le mieux c'est son regard, pourquoi, il me demande. Pourquoi? Parce que c'est à cause de toi, tu le sais et je me venge! T'entends? Ta faute, pas la mienne! Quoi? Arrêter? Non j'arrête pas! Chut! Tu vas réveiller tout le monde…chut! Chaque fille ce fut pareil, certaines se rendaient compte de rien, elles dormaient, d'autres se débattaient et pleuraient… Les larmes comme moi, le cœur qui souffre, comme moi, comme lui. Elles vont enfin comprendre ce que je ressens depuis trop longtemps.
En marchant dans les couloirs je fait glisser mes mains pleines de sang sur les murs, du sang y'en a de partout, sur les oreillers, les draps, mon visage…Ce visage que j'ai aperçu au fond d'un miroir, un regard qui n'était pas le mien mais celui d'une folle, folle de désespoir! Puis le silence, profond, dangereux et j'y plonge dedans, je m'y noie. Allongée dans le couloir, je n'ai plus peur, dans mon cocon aux murs de sang, je vais vers le bonheur tant espéré.
Je le vois, beau, souriant, il m'appelle, je cours vers lui, le ciseau transperce ma peau. Je m'approche, le sang gicle comme tout à l'heure. Il me prend dans ces bras, je ne respire plus. J'agonise et il m'embrasse.Enfin. C'en est terminé pour moi ici.
Quand la police arriva près de mon corps, elle avait déjà fait le tour des chambres et ne pu que constater l'horreur, la chose abominable que j'avais faite. Posé près de ma dépouille, mon portable montrait ce message : "viens ma Princesse, suis-moi et tout ira mieux, là bas on ne nous jugera pas" et en dessous : "attend-moi mon amour, j'arrive…". L'enquête fut rapide et le constat très simple : "crise de folie meurtrière après la perte d'un être cher…". Mais pour moi ce n'était qu'une simple vengeance.

Il sont fous à l'Education Nationale, nous faire écrire des trucs pareil, maintenant tout le monde va me prendre pour une suicidaire à tendance meurtrière…en plus ça m'a déprimé d'écrire tout ça! J'ai failli devenir comme l'héroïne mais pas au point d'aller tuer tout le monde quand même… enfin je pense pas…"

En espérant que vous ayez eu le temps de la lire jusqu'à la fin et que ça vous ait plu...

j'ai lu jusqu'au bout.. c'était pas difficile, j'étais à fond dedans...ca me tenait en haleine, envie de savoir comment ca finirait..

bravo...

Tout bonnement génial! j'arrive pas a croire que c'est l'éducation national qui vous permet d'ecrire des choses comme ça, dans ma classe de seconde on n'etait limité a des truc tros pourie. il faut pas simplement le lire mais il faut aussi interpretait et en déduire.

génial

yep j'ai adoré mini-ola rien que pour toi

dans l'obscurité des ténèbres mon coeur est
entre mèler de sang et des épines des roses de la peine
dans l'obscutité des ténèbres mon coeur ce vide de son sang
chaque soufle de mon coeur c'est toi qui lui donne
chaque soufle de vie c'est toi qui me le donne
dans l'obscurité des ténèbre tu es mon petit bout de ciel bleu
un bleu qui ne cesse d'envahire mes yeux
mes yeux amoureux.

je dédicace ce texte à Zaina

Parce qu'avec les yeux d'un amant je voudrais
Contempler à nouveau cette terre à laquelle je tenais
Mais mes yeux ne sont pas là pour pleurer
Quand mon coeur jamais ne cesse de lutter

Pour ces innocents bafoués, violés, martyrisés
Ce n'est pas avec des armes que nous pourrons les sauver
Par des mots je vous vois espérer tout changer
C'est avec des gestes que nous pourrons recréer

Je ne suis pas ici pour vous dicter une morale
Mais simplement des choses que me font mal

Je ne fais que vous conter mes désirs chimériques
De pouvoir un jour rêver d'une nouvelle Afrique.

Une petite question à nos amis écrivains :

Dans quel contexte écrivez vous ?

Avec de la musique!

"tout ces pd tecktonik et ces gross pouf pseudo unique sosie d'l'ana olsen
j'suis dans un monde qui pue la b*te et le lubrifiant d'capote et z'ont tous l'seum"


"hey poto,si tu crois que j'tapprecie parce que j'tappel ma couille
refere toi a ces pd qui pue d'la b*te la meme pour ta p*te et sa moule
y a du fuck dans l'ere et m'excuse pas si j'te choque avec tes 4veritées
pardonne pas,j'parle bien sur toi auditeur qui a banalisé la vulgarité"


"sois optimiste sal*pe,un revenu pour financer ton label a la cottorep,
j'deraille mais j'reste sur ta piste,n'compte pas sur moi pour m'fiancé a ton concept"

...

Voici quelques uns des poèmes que j'ai écrit jusqu'à maintenant (j'ai arrété pour le moment par manque de temps.
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BRETAGNE

Pays de légende,
La Bretagne cache tout dans ses landes.
Qui ne connait pas Merlin
Le roi des magiciens,
Qui fut enfermé Par son élève préférée?
C'est au plus profond de Brocéliande
Que l'enchanteur paye son amende.
La dame du lac
Dans son château invisible
Eleva Lancelot du lac
Pour qu'il soit invincible.
Ces légendes fantastiques,
Et ces héros mythiques,
Vivent dans ce pays
Où j'ai vécu ma vie.
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LE CHEVAL D'ARGENT

Le cheval d'argent
Avec ses sabot d'or,
Escalade les pans
Des montagnes du Nord.
Arrivé au sommet,
Ce bel animal hennit
Comme s'il s'avait,
Qu'il a trouvé son pays.
De vertes prairie
En forme de poche,
Ont faites leurs nids
Au pied de la roche.
La bête y descent
Pour s'abreuver
Puis, en hennissant,
S'en va s'amuser.
Le reveil sonne,
Je suis réveillé.
Cette histoire en somme,
Est ce que j'ai révé.
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LE PAPILLON BLEU

Le papillon bleu
Vol dans les cieux.
Ses ailes colorées
Font penser aux contes de fées;
Ceux ou l'on ne meurt jamais
Et où l'amour est toujours parfait.
Ce papillon magnifique
Est un symbole magique;
Celui de la vie; si belle,
Et de l'amour éternel.
Au bout de quelques jours,
La réalité à un détour,
Ramène à notre vue,
Que la vie est menue
Et, le papillon s'éteint
Sans que personne n'ait de chagrin.
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LES COULEURS DE LA VIE

Le rouge pour l'amour,
Celui qui durera toujours.
L'orange pour le parfun,
Qu'aura la vie de demain.
Le bleu pour la paix,
Qu'apporte les jours de Mai.
Le rose pour la tendresse,
Qe vous procurent certaines caresses.
Le vert de la liberté,
Que personne ne peut vous ôter.
Le noir de la douleur,
Celle des jours où un ami meurt.
Le gris de la tristesse,
Lorsque tout ler monde vous délaisse.
Le jaune de la chaleur,
Celle qui vient du fond du coeur.
Les couleurs réflètent la personnalité de chacun
ou l'humeur que l'on aura demain.
Moi je préfère le rouge,
Car il y a une personne que j'aimerai toujours.
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VAMPIRE

Dans son château maudit,
Un vampire s'ennuie.
Il se transforma en chauve-souris
Pour mieux se diriger la nuit.
Celle-ci arrivée,
Il se mit à hérer
Puis par la fenêtre d'un bungalow,
Vit une fille couchée sur le dos.
En aiguisant ses crocsacérés
Prêt à mordre le cou dénudé,
Se dit que la fille était bien jolie
Pour devoir perdre la vie.
Il reprit son chemin
En pensant qu'il n'avait pas si faim.
Ce poème mes amis,
Est celui que j'écris
Pour prouverau monde,
Que même les êtres immondes
Peuvent avoir un coeur fleuri
Devant une fille si jolie.
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NOTRE MEILLEUR AMI

Ce chien des bas quartier,
N'était pas éduqué.
La fourrière l'attrapa
Mais l'animal s'échappa.
Bien que recherché,
Il aimait se promener.
Assis au bord de l'eau,
Il apperçut un berceau.
Il plongeal'eau
Et se mit à nager.
Emporté par les flots,
Il attrapale bébé
Qui une fois sauvé,
Se mit à pleurer.
N'ayant pas repris pied,
Le chien fatigué,
Se mit à couler
Comme du béton-armé.
C'est en sauvant un bébé
Et en donnant sa vie,
Que ce chien mal léché,
Devint notre meilleur ami.
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Voila c'est tout (y en a d'autre mes un peu plus personnel et je préfère les garder pour moi ).

Une amie est entrain de voir pour me les illustrer. Après si tout va bien je les ferai peut-être éditer si j'arrive à en écrire d'autre (au pire on se fait un receuil de poèmes à plusieurs, c'est faisable avec les talents que j'ai vu sur le forum).

Tu écries très bien aussi Sylane. Si je devait définr une couleur pour toi (vis à vis de mon poême "Les Couleurs de la Vie", je pense que ce serait le Rouge avec un peu de Gris comme moi.

Vous avez tous du talent

Voici mes poèmes, ils sont un peu ..comment dire .. "noirs" mais bon c'était pas une bonne période de ma vie quand je les ai écrit...

J'écris mon malheur....ma vie

J'écris dans le bonheur d'un amour paternel
Et une plume d'amour innocente m'effleura
C'est un nuage de plaisir libre dans le ciel
Quand je pense qu'un jour une flamme s'éteindra .

J'écris dans la crainte de perdre un être aimé .
Telle une peur effrayée, une douleur intérieure
Face à sa maladie je le sens désarmé .
Quand je pense qu'il sera à jamais dans mon coeur .

J'écris dans un chagrin qui m'était inconnu
Et quelqu'un a quitté les être qu'il aimait .
A ce jour, ce fut un grand coup que je reçus
Quand je pense que je ne le reverrai jamais .

J'écris dans la souffrance de mes yeux larmoyants
Telle une fontaine deversant le flot de ses peines .
Ainsi le reste pour moi devient insignifiant
Quand je pense que la vie n'en vaut pas la peine.

J'écris aujourd'hui dans un futur proche
La vie s'écoule et une fleur s'est épanouie .
Ce lourd secret fut un profond reproche
Quand je pensais que ça avait détruit ma vie .

Malgré tout j'écris toujours dans un coeur blessé
Une brise, un esprit passe ; une âme s'est ralliée .
Un souvenir triste accapare mes pensées
Quand je pensais encore avoir tout oublié .

J'écrirai dans un avenir qui m'est, je l'espère lointain ;
Ainsi le coeur léger, le fleuve suit son cours .
Je tomberai en paix en suivant mon chemin,
En pensant que mon malheur, ma vie s'achévera un jour .

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Le passage d'une ombre

Une larme douce et salée
Un soupçon de noir égaré
Une peau, une joue dénudée
Un oeil bleu cristallin acier
Une chevelure ébène et striée
Qui compose une ombre errante
et oubliée .

Celle qui cherche une échappatoire
Celle qui est bloquée dans le noir
Celle qui ne peut plus s'émouvoir
Celle qui a perdu tout espoir
Celle en qui on ne peut plus croire
Celle qui a laissé sa marque
dans l'histoire .

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Rien n'est que désespoir

Qu'est-ce que l'espoir ?
Pourquoi ce courage continu ?
Tout une façon d'être à revoir ;
Tout une force de croire inconnu .

Moi, perso, j'en ai marre d'être forte .
Cette image que je donne n'est pas vrai :
Je suis une imposture qui a fermé une porte
sur ses sentiments et son identité vrai .

N'y-a-t-il pas là façon de contester ?
Depuis longtemps m'envahit un désespoir,
Sourd pour les autres, aveugle dans l'amitié...
Je recherche autre chose que ce foutoir !

Ce foutoir ?! C'est la vie , Ma vie .
Assemblage de malheurs qui se suivent ;
le temps passe, lugubre, j'en suis ravie...
Ainsi jusqu'à ma mort , les morts me poursuivent.

Ai-je vu un mariage ? NOn , aucun.
Ai-je vu un enterrement ? Oui , quatre .
Pourtant est-ce encore ma fin ?
Une lueur subsiste au fond de l'âtre ...

Cette étincelle est froide et distante,
Elle recherche avec espoir l'amour ,
Le trouvera-t-elle ?

Sa volonté et sa joie seront déterminantes
Pour qu'elle retrouve l'éclat du jour,
Le pourra-t-elle ?

Franchement, je n'en sais rien...
Seul le futur me le dira...
Pourvu que cette histoire finira bien,
Sinon ce sera la grande faux qui m'emportera...

XXXXXXXXXXXXXXXXXXxXXXXXX

Rêves et fuites.

Que dire de la solitude ?
Un moment de plénitude ?
N'en a-t-on pas une habitude ?
Nous voici face à une incertitude...

Que dire de la souffrance ?
Un moment d'indulgence ?
Qu'en est-il à son absence ?
Voilà que reviennent tous nos sens...

Que dire de l'invisibilité ?
Un moyen de perte d'identité ?
Où se trouve aujourd'hui la réalité ?
Hors d'un monde de liberté...

C'est alors qu'en ces termes
Décrivant notre état d'âme.
On se dit alors "La ferme !"
Pour ne plus dénoncer nos armes...

XXXXX

Alors obscure , hein ? je les écrit lorsque j'avais entre 15 et 16 ans, exceptés le dernier qui date de quelques mois...

Effectivement ils sont un peu "lugubre". Mais si la période est finie, pourquoi ne pas en faire sur cette nouvelle page de ta vie ?

Sinon, c'est bien écrit et il y a de l'inspiration.

Je remets à jour ce topic pour vous annoncer que j'ai sorti un recueil de poèmes il y a quelques temps déjà qui contient plus de 30 poèmes et qui a pour titre: "Aimer, Souffrir, Mourir."

Voilà quelques extraits:

Retrouve dans ces lignes ta trace que je sème

Comme un ange descendant du ciel
Organique présence divine
Rien de meilleur que ses lèvres au gout de miel
Apprenant à son amant cette saveur si fine

L’appartenance totale d’un être à son opposé
Isolement des sens pour grandeur de sentiments
Ensemble, une vie, un tout, un rien, une éternité
Jamais, rien ne peut troubler ces sentiments

Etuis d’une âme dans cette boite battante
Toujours, au travers de son cœur, il lui offre la vie
Ajoutant toujours plus à ces saveurs aimantes
Ignorant la haine, prônant l’amour infini

Mangeant avec grasse les bouffées amoureuses
Enivrant chaque parcelle de ton être
Véritable summum au Bonheur et être heureuse
Rien que pour cet objectif, me veux-tu comme maitre?

Adjacent nos cœurs dans une éternelle géométrie
Inclinant ces âmes pour une meilleure dégustation
Mesurant cette beauté grandissant même dans la nuit
Entends-tu mon appelle douce création?

N’entends-tu pas comme je t’aime, beauté des beautés?
Tressaillant de cette chaleur suffocante
Troublé par tes yeux qui m’ont hypnotisé
Rare sont les êtres qui te résistent, tu enchantes

Entends-tu les battements de ton serviteur?
Sur ton corps, ces baisers déposés
Font de toi l’amoureux facteur
Ô toi, corps et esprit que j’aime à jamais

Retrouve dans ces lignes ta trace que je sème
Toujours criant et chantant que je t’aime



Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce

Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce
Où les esclaves étaient accrochés à des laisses
Où la haine et le chaos ruisselaient sur les murs
Où la souffrance était l'objet le plus pur

Souvenez-vous l'obscurité de cette pièce
Où tout le monde s'agenouillaient comme à une messe
Où le lugubre se faisait de plus en plus présent
Où les gens se nourrissaient de votre sang

Souvenez-vous la froideur qui y régnait
Où les personnes sans visages pleuraient
Où la tristesse était la plus grande misère
Où le sol était jonché de viscères

Souvenez-vous la froideur qui y régnait
Comme si jamais n'avait vécu l'été
Comme si le battement profond était froid
Comme s'il fallait le chauffer pour trouver la joie

Mais cette joie perdue ne fut que noirceur
Les méandres de cette pièce n'étaient pas ceux de votre sœur
C'était bien dans la votre que l'on puisait cette douleur
Car jamais plus ne vivrait dans un tel lieu votre cœur

Je suis sur que vous savez ce qu'est cette pièce
Oui, le doux nom vous effleure comme une caresse
Ces trois lettres ne sont plus rien pour vous
Et cette absence met tout le monde à genoux

Car cette cruauté dont vous vous délectez
N'est-elle pas celle qui vit depuis que vous êtes née?
N'est-ce pas que vous les aimez comme vos jouets?
N'est-ce pas que vous les adorés une fois apprivoisés?

N'est-ce pas que vous aimez contrôler?
N'est-ce pas que vous aimez jouer?
N'est-ce pas que vous aimez les voir souffrir?
N'est-ce pas que vous aimez les voir mourir?

Oui, c'est dans votre sang et plus prêt encore
Que ce trouve cette pièce qui ce sert de votre corps
Vous savez la puiser dans ces trois lettres
Elles rythment l'existence de votre être

Vous savez que cette pièce est ce que vous n'avez plus
Elle l'a remplacée depuis que vous vous êtes mise à nue
Depuis qu'il vous a trahis, le diable en personne
Vous êtes devenue ce vous détestiez, avec cette couronne

Vous, la reine des ténèbres obscurs
Vous, celle qui ne sera plus jamais sure
Vous, le poison de ce monde
Vous, qui aimez que l'on vous fasse une ronde

Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce
Elle est là et vous aimeriez que tout cela cesse
Mais elle vit en vous et, toujours présente, vous affame
Car cette pièce, ma chère, est votre âme.



La rencontre amoureuse

La rencontre fut pour ce soir
Je m'apprêtais à la recevoir
Tout était parfait pour le voyage
Elle venait me chercher elle qui n'a pas d'âge

Puis, j'entendis racler sur la porte
Je me dis qu'elle voulait rentrer comme une morte
J'ouvris l'entrebaillement de l'enfer
Je la vis, ces doigts formant une serre

Elle portait une magnifique robe de soie
Et elle sentait très bon, pour peu qu'on y croit
Son visage était masqué par le capuchon
Et elle produisait le plus magnifique des sons

Elle tendit le bras, découvrant une main squeletteuse
Je la pris, froide, mais je la sentais heureuse
Son dur labeur allait encore porter ses fruits
Elle devait bien faire ça, au moins pour cesser les cris

Car telle était sa malédiction
Ramener les morts dans l'autre monde
C'était ainsi que se produisait son action
Car elle avait peur que Mephistophélès la gronde

Elle, la passeuse, la malédiction, l'enfer
Celle qui effraie le monde entier
Mais de sa rencontre, moi, je suis fier
Car jamais nous n'avons rencontré pareil identité

C'est ainsi qu'elle m'emmena voir le royaume maudit
Mais auprès d'elle, la peur s'envolait
Rien n'était si différent d'ici
Et de ses grands bras, elle ne cessait de m'enlacer

Je sentis son ancien coeur se réchauffer comme un feu
Je sentis son amour comme des flammes
Et La Mort et moi sommes maintenant amoureux
Et jamais plus elle ne prendra d'âme



Voili voilou, j'attends vos avis! ^^

Cimetière marin

Rien ne pesait tant que l’absence
D’un fils trop tôt disparu,
Dans les méandres étendus
D’une mer profonde sans complaisance.

Il refusait d’admettre les évidences
Et gardait malgré tout, une lueur d’espoir.
Il trouvait aux reflets des vagues quand venait le soir,
Un élan particulier de magnificence.

Il écumait chaque jour les rivages
Dans un modeste et frêle esquif.
Il partait de bon matin le regard vif,
Afin de retrouver ne serait-ce qu’un présage.

Il ne souhaitait que faire son deuil.
Mais il gardait les sabots de son enfant.
Posés comme s’il était présent,
Sur un tapis de paille devant son seuil.

Les villageois, solidaires et compatissants
L’ont vu s’éloigner plus loin que la veille.
Ils ont guetté son retour patiemment,
Et ont attendu jusqu’au lever du soleil.

Seule est revenue son embarcation
Avec à son bord une simple annotation.
« J’ai retrouvé mon fils sur un océan reposé
Il m’a accueilli pour deux éternités »

« Que dire ... En voyant cette photo de toi ... Tellement de choses à dire
Et pourtant peu de mots qui sortent ... Certainement que je me résume à
Un assemblage de non-dit. Et pourtant ...
Plus je contemple cette photographie, plus je me souviens...
Ta tête légèrement penchée faisant déferler tes cheveux noirs ébène et
Dévoilant ainsi la pâle solidité de ton cou. Tes yeux clos me permettaient
De lire en toi comme une goutte de sang contraste sur une litière de neige.
Un étrange paradoxe ...
Ton regard éteint en disait long, un rêve misanthropique …
Mais ... Ce faible sourire perturbait mon esprit ...
Que voulait-il bien signifier ?
Cela n'allait pas à l'encontre de mes pensées et je ne pouvais me résigner à
Étirer un sourire fasciné devant autant de mystères mystiques ...
Une alchimie de tristesse aurait-elle fait de toi un utopien de bons augures ?
Je m'égare alors sur tes lèvres si posées cachant d'innombrables cicatrices
Si diverses et variées qu'on aurait renoncé à en rechercher la couleur ...
Seulement, tu demeures silencieux en camouflant ces douleurs passées ...
Une ère spirituelle se présenterait à toi, l'attraperais tu des bouts des doigts ou
L'empoignerais tu à pleine poigne ?
Non de tes mains si puissantes qu'elles soient tu t'abandonneras à la nostalgie
Et la mélancolie des années passées ... La robustesse de tes mains se mêlait à
Tes gestes posés, l'élégance même et la grandeur d'âme s'apercevaient en toi tel
Un tableau noir munit d'un seul point blanc.
Alors je compris enfin que ce qui m'envoûtait depuis le début, était que sans le savoir, J’étais à toi. »

____

Allongée dans une baignoire dans une obscurité la plus sombre qu'elle soit, je pouvais distinguer l'eau qui me recouvrait,
elle aussi était de couleur ébène.
Un bruit...puis un autre...ils se mélangent et provoquent une sonorité de pluie et de vent sans y avoir le moindre souffle, la moindre goutte...
J'ose m'aventurer en dehors de mon cercueil d'eau, pose un pied sur ce qui me semble une source dure et sûre et je glisse,
une main pleine d'assurance m'empoigne la main et me relève, la tienne...D'un geste inattendu, tu me poussa dans le vide.
Je tombe, je chute infatigablement, une chute à n'en jamais finir...Soudain, j'atterris dans une étendue, une grande étendue qui
m'apparaissait remplie d'eau au départ, puis je m'aperçus vivement qu'il s'agissait de sang...un lac remplit de sang, de mon propre sang.
Je panique, me débat frénétiquement contre l'infatigable, puis coule...je m'enfonce dans les ténèbres inlassablement...
Sentant l'eau me couper la vie j'ouvris les yeux pour une dernière fois et je me découvrais alors en face de moi, les pupilles injectés de sang
et d'une peau pâle à en jalouser les morts...
Un sursaut, une découverte soudaine de la réalité, je me réveillais enfin.

____

Il fait noir, je marche...je marche sur un sol froid recouvert de pétales bleus...
Je continue mon chemin sans me demander ou je vais arriver, je butte sur quelque chose...quelqu'un...horrifiée je décide de tourner le corps pour deviner son identité, une fille...recouvert de sang et inerte. Plus aucun souffle ne se fait sentir, je suis pétrifiée...cette fille, c'est moi.
Je tombe, je m'évanouis dans le vide et dans la noirceur du néant.
Je me réveille...dans un lit...un lit blanc branchée de part et d'autre des tuyaux dans mon conduit respiratoire, un masque sur ma bouche,
des branchements implantés sur toute la surface de mes bras...
Je ferme les yeux...je les ouvre...
A nouveau allongée, le lieu est étroit et serré, je ne puis me déplacer, prisonnier de moindres mouvements...
Je suis sous terre réduit au silence par la volonté humaine.

____

Respire...

Il fait noir, elle a peur.
Je peux le sentir d'ici, ses frissons dans le dos, ses tremblements infatigables...
Ses yeux écarquillés et ses pupilles dilatés.
Du sang plein les mains, elle suffoque.
Empoigne le couteau qu'on lui a infligé dans la gorge et digne d'un courage hors pair,
tire et voulant respirer de nouveau, elle gargarise...
Son liquide d'un rouge vif et si précieux soit il,
coule dans sa trachée et goûte enfin la saveur de l'amertume.
Ses larmes humidifies sa peau et viennent chatoyer l'entaille dans son cou.
Elle pleure, non dû à la douleur, bientôt elle n'aura plus mal,
elle pleure la situation...
Son tendre amour vient de lui planter un poignard dans son col.
Son corps vacille, sa tête heurte le sol de marbre ébène, puis,
pour son dernier regard, elle admira une dernière fois le visage de son aimé.

Elle se réveille,
des sueurs froides longent son front se mêlant aux larmes qui perlaient encore sur ses pommettes.
Porte les mains à son cou, et n'y découvre aucune blessure. Elle tremble encore.
Elle prend sa tête et la rabat à ses genoux :
"C'est finit, ce n'était qu'un cauchemar...rien qu'un cauchemar..."

____

Allongée dans l'herbe humidifiées suite à la brume qui s'y posait, Je contemplais le spectacle,
éblouie par la magnificence de l'apparition symbolique des étoiles, telle une enfant.
Le rayon lunaire, délicatement perçu sur ma peau pâle, dessinait les contours de mes yeux pour
dévoiler mes prunelles olive.
Je déployais alors mes ailes pour tenter une nouvelle fois mon envol.
Après cinq minutes d'effort, je cru un instant tenir.
Instant de courte durée, puisque la seconde d'après, je m'écrasais au sol.
Une nouvelle fois, je m'effondrais, des larmes brûlent ma peau et mon poing cogne la terre.
A présent, j'étais sure.
Sure que je ne faisais point partie de votre monde.
Ce monde en couleur, celui qui fait rêver tant de gens.
Je pleure mon ignorance et approuve le choix injustifié.
Il est ainsi, je pris d'une main mon aile couleur ébène et
de mon autre main je la déplumais.
Le massacre terminé, je tirais alors de toute mes forces,
Hurlant, et clamant ma souffrance au ciel, me voilà à présent en possession plus que d'une seule aile.
Mon dos meurtri par la douleur et se vidant de son sang, je m'étendis sur la pelouse...
Les anges avaient bien raison...jamais je ne prendrais mon envol.

Bon c'est pas digne d'un grand poète mais je les trouve quand même bien à mon goût !

Beaucoup de travaux plaisant à lire...
Mais je ne saurait tout énumérer ici.

Pour ma part je donne plus souvent dans la nouvelle fantastique.
Je ne sais pas si j'ai le droit de poster un lien ce qui pourrait équivaloir à faire de la "Pub" .

Cependant vous pourrez me lire sous le pseudo de mattking251 sur le Warhammer Forum.

De plus j'avais commencé une nouvelle sur le paranormal, mais il y a longtemps que je n'ai pas remis le nez dedans. Je vous tiendrais informé

EDIT : Je suis réinscrit sous le nom de Morgor sur le Warfo et j'en ai profité pour éditer mes recits.

Si ça vous intéresse j'ai ouvert un forum d'écriture [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bon moi je me demande si je pourrait le poster mais je suis en train d'écrire un roman

Super. C'est quoi le thème ?