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| Vos créations : écritures | |
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Auteur | Message |
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nimbA /\
Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Vos créations : écritures Mer 8 Aoû 2007 - 0:05 | |
| Rappel du premier message :
Vous écrivez des poèmes, des chansons, des nouvelles ? Faites les nous partager dans ce topic !^^ | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 0:15 | |
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Dernière édition par Ouverture le Ven 5 Déc 2014 - 23:30, édité 1 fois |
| | | zina ∞
Age : 58 Date d'inscription : 11/01/2011
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 12:17 | |
| Dis donc, j'y ai cru à cette histoire émouvante jusqu'au moment où tu emploies la forme dialogue (-, dit-il,..). J'ai fait ouf parce que les larmes commencaient à monter. C'est vraiment émouvant, il faut avoir une force et une connaissance complète des sentiments dans une telle situation. Félicitations. | |
| | | Engel67 mordu de paranormal
Age : 41 Date d'inscription : 16/06/2014
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 13:24 | |
| Merci beaucoup Zina. Ton commentaire me touche beaucoup. J'ai une vrai passion pour l'écriture et pour les mots qui ont une force et un pouvoir bien au-delà de ce qu'on peut imaginer. C'est une véritable passion, j'écris depuis trés longtemps et beaucoup de texte a mon actif mais que je montre rarement car trés perfectionniste et éternelle insatisfaite. En tout cas merci pour ton ressentis, ça m'a beaucoup touchée, je sais que les dialogues sont mon gros point faible mais j'essaye de m'améliorer. | |
| | | zina ∞
Age : 58 Date d'inscription : 11/01/2011
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 13:52 | |
| Est-ce que tes textes sont toujours aussi dramatiques, bien que le début de celui-ci qui montre l'amour entre une femme et un homme soit si perçant que rien qu' à la lecture on ressent les choses, on les vit ou on les revit parce que c'est l'amour. On compathie aussi. ? | |
| | | Engel67 mordu de paranormal
Age : 41 Date d'inscription : 16/06/2014
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 14:09 | |
| Merci beaucoup Non je te rassures mes textes ne sont pas tous aussi dramatiques. Pour ce texte là, j'ai eu une image en tête et d'un coup les mots et l'histoire sont venu d'un seul coup. | |
| | | oxley ∞
Age : 68 Date d'inscription : 18/05/2011
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 15:12 | |
| bravo Enge c'est superbe et très bien écrit. Tu arrives à apporter et donner toutes les émotions. surtout n'arrête pas d'écrire | |
| | | Engel67 mordu de paranormal
Age : 41 Date d'inscription : 16/06/2014
| | | | DaleCooper °
Age : 51 Date d'inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 20:33 | |
| C'est beau mais beaucoup trop sombre pour moi ! | |
| | | Engel67 mordu de paranormal
Age : 41 Date d'inscription : 16/06/2014
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mar 17 Juin 2014 - 20:52 | |
| Merci.... je me suis laisser porter par l inspiration du moment | |
| | | Ethanicus
Age : 57 Date d'inscription : 16/06/2014
| Sujet: Re: Vos créations : écritures Mer 18 Juin 2014 - 15:42 | |
| A mon tour de me compromettre dans l'exercice de l'écriture. J'ai écrit cette nouvelle il y a une quinzaine d'anné, à cette époque j'étais archéologue et nous fouillons sur ce qui deviendrai l'autoroute A16, notre base de travail et de vie était perdue en pleine campagne Sommoise, peu de distractions hormis le café pêche chasse du village de Conti. Ce village et ses habitants m'ont inspiré ceci. CHAPITRE 1 Marc Ferra descendit de la voiture et se mit à déployer la carte de la région sur le capot de sa voiture. Cela faisait deux heures qu’il roulait et il aurait déjà dû apercevoir l’entrée du village de Conti, mais ... rien, aussi décida-t’il de faire le point et d’essayer de se situer sur la carte.Il se remémora les événements qui l’avaient amené ici dans la campagne profonde de la Somme. Il y avait eu ce coup de fil de son ami Roland Durieux dont il avait perdu la trace depuis quatre ans. Roland était médecin légiste à l’hôpital d’Amiens depuis trois ans. Ils s’étaient connus à Paris et avait partagé les mêmes amis, les mêmes petites amies et surtout les mêmes galères, aussi fut-il heureux de l’entendre l’inviter à passer quelques jours chez lui, à Conti dans ce qu’il appelait sa maison de campagne.Marc était journaliste free-lance et n’avait rien d’un scout, aussi le dépliage et la lecture de la carte furent-ils laborieux, mais après réflexion, il se dit qu’il n’avait comme choix que : soit faire demi-tour, soit continuer tout droit et se renseigner dés qu’il verrait quelqu’un. Il opta pour la seconde solution, remonta donc en voiture et repris sa route droit devant, pendant un quart d’heure et fini par arriver à Conti, comme quoi l’obstination avait du bon. Il fit une halte au “ Café-tabac-chasse-pêche “ du village. Il commanda un café que lui apporta le patron, un homme de forte corpulence, très enjoué et bien plus chaleureux que ne pouvait le laisser penser son aspect “rurale”. Marc lui demanda où habitait son ami et celui-ci lui expliqua le chemin, mais voyant l’air peu convaincu de Marc, il héla un adolescent d’une quinzaine d’années qui semblait faire du gringue a deux filles qui avaient à peu prés son âge et lui demanda d’aller chercher son vélo afin de montrer la route à Marc. Il fût fortement impressionné de la gentillesse de l’homme qui bien que ne le connaissant pas, mettait tout en œuvre pour lui rendre service et se dit que la réputation d’incivilité des ruraux était totalement surfaite. Marc paya l’homme et sorti du café, le garçon l’attendait déjà. Il monta dans sa voiture et suivi l’adolescent au pas.Il stoppa son véhicule devant le porche de la petite propriété et s’approcha de la cloche qu’il fit teinté; C’est son ami qui vint lui ouvrir, cela n’étonna pas Marc car il savait que son ami ne supportait pas d’avoir à son service “des larbins” comme il les appelait, il s’élevait depuis toujours contre l’esclavagisme moderne et préférait se débrouiller seul chaques fois que cela était possible, ne faisant appel à une aide extérieur que quand cela devenait nécessaire. Roland le fit entrer dans la cour et lui indiqua l’accès au garage qui n’était autre qu’une vieille grange qui semblait faire office de garage, atelier, débarras.Marc descendit de la voiture et son ami se jeta dans ses bras dans un élan d’affection qui aurait pût sembler déplacé si on le connaissait pas. Roland était de ces hommes qui plaçait l’amitié et la sincérité au-delà du sacro-saint machisme dont faisait preuve ses semblables, il fit entrer Marc dans la cuisine et celui-ci put se rendre compte que l’intérieur de la maison était meublé chichement. Il lui proposa un café et Marc accepta, plus par réflexe que par envie. Tandis que son ami préparait le café, Marc l’observa et devina que celui-ci était soucieux. Il vint s’asseoir face à lui et Marc lui dit:“- Alors raconte ! “Roland sourit, l’air presque gêné tel un enfant pris en faute.“- On ne peut rien te cacher, Hein?”“- On est amis non ? Et les amis sentent quand quelque chose ne va pas. ... De gros soucis ? ““ - Non rien de bien grave, mais quelque chose d’étrange se passe ici.”A ces mots, Marc reposa sa tasse et fixa son ami, sa réaction était dû au fait que de tels mots dans la bouche de Roland prenait une autre ampleur que prononcé par n’importe qui. Roland était du genre cartésien primaire qui rejeté en bloc le surnaturel, la religion et tout ce qui n’était pas scientifiquement explicable. Il se plaisait à dire qu’il était la conscience raisonnable de Marc qui lui croyait fermement au surnaturel et passait , il y a quelque années , ses nuits à confronter ses théories métaphysiques à celle toutes rationnels de son ami. Aussi ce qui aurait pu être de la curiosité en temps normal fît place à l’inquiétude.“- Dis-moi tout, je t’écoute, c’est si grave que ça ? ““- Il y a un mois de cela un homme que l’on appelait le baron est mort de manière très étrange, tout le monde ici connaissait son existence, mais personne ne savait rien de lui, ... j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte . Cet homme est mort a l’âge canonique de cent vingt ans et personne au village ne connaissait son âge réel sauf peut-être sa gouvernante et dame de compagnie qui a disparu il y a six jours sans laisser de traces.”“ - Donc si j’ai bien compris, un homme meurt de vieillesse , sa bonne disparaît et tu trouves ça étrange ? “Roland jeta un regard noir à Marc et sans un mots se dirigeât vers son bureau qui se trouvait dans l’autre pièce . Il ouvrit un tiroir et en retira un gros dossier avant de revenir dans la cuisine.“- Tu ne devra en aucun cas mentionner tes sources en ce qui concerne cette affaire, je risque ma carrière .” Dit Roland, plus pour souligner le caractère exceptionnel de ce qui se tramer que par manque de confiance en son ami .Il ouvrit le dossier et en retira trois photos et un rapport qu’il déposa devant son ami. Celui-ci s’attacha d’abord à regarder les photos et après quelques instants, releva la tête et dit à son ami :“- Tu m’as parlé d’un vieillard, mais ce que je vois est plutôt à qualifier de momie, je m’attendais à quelque chose de plus singulier. “Exaspéré son ami soupira et lui montra le rapport légiste d’un mouvement du menton . Marc le pris et le survola du regard espérant que son camarade lui donnerait de plus amples explications à ce charabias qu’il ne cherchait même pas à traduire . Cependant, quelque mots retinrent son attention.“- Tu pense qu’il aurait été maltraité par la vieille et que c’est pour ça qu’elle aurait pris la clef des champs ?”Cette fois ci se fût à Roland de sourire, satisfait qu’il était de prendre son vis à vis en défaut. Il laissa planer un silence de quelques secondes afin de ménager son effet, puis il se mit à arpenter la pièce, les mains dans le dos comme l’aurait fait un professeur donnant un cours particulier à un élève des plus dissipé.“ - Si tu étais en mesure de traduire ce langage technique, tu aurais pu t’apercevoir que je n’ai pas employé le terme de déshydratation, mais celui de dessiccation. En effet le corps ne recelé plus aucune trace d’humidité. Ce qui est absolument impossible, du moins si on s’en réfère au norme courante de déshydratation. “Marc fut repris par les réflexes de leur jeunesse et tenta d’éluder le problème en lui apportant une explication qui ma foi se défendait :“- Peut-être la maison est-elle construite de manière à permettre se phénomène, un peu comme la pyramide Khéops en Egypte .”Son camarade se prit au jeu et lui accorda sans rechigner que cette théorie se défendait, ce qui permit à Marc de comprendre que son ami avait d’autres cordes à son arc. Il ne se fit d’ailleurs pas attendre et enchaîna :“- Savais-tu que le corps humain été conçut pour fonctionner pendant cent quatre vingts ans au maximum du moins si celui-ci n’était pas altéré par les maladies, nos vices etc. ... .”“- Non je n’en savais rien” Admis Marc “ et où veux-tu en venir ?”“- Quand j’ai pratiqué l’autopsie, j’ai eu devant les yeux l’anatomie interne d’un homme de trente ans au pire, pas un ulcère, pas l’indice d’une quelconque maladie inhérente à un homme de son âge, le cerveau était comme neuf. De plus, l’autopsie à révélé que cet honorable vieillard avait une tumeur qui c’était développé au niveau du cervelet, mais je te passe les détails, puisque officiellement, il est mort d’épuisement.”“- Tu sais, à son âge, le fait d’aller de la cuisine à la salle de bain devait équivaloir pour lui à un marathon .”Roland semblait irrité par le fait que son ami tenta de tout tourner à la dérision, mais ne lui en fit pas la remarque car il avait vu aussi que celui-ci essayé par son humour facile de dédramatisé la situation afin de le rassurer. Marc fixa son ami et eu l’intuition que celui-ci avait peur, il ne savait pas pourquoi, mais se doutait qu’il n’avait pas tout dit et qu’il avait encore des révélations à lui faire, aussi garda-t’il le silence, attendant il parle. Après une minute de silence qui lui sembla une éternité, Roland reprit :“ - Ce n’est pas tout, depuis la mort du Baron, quatre femmes sont mortes dans le coin, toutes avaient trente ans et sont mortes de la même manière que lui, c’est à dire sans cause apparente si ce n’est cet épuisement inexplicable et cet assèchement extrême qui hélas mon ami ne peut être dû à l’architecture de leur demeure.”Marc sentit un frisson lui remonter le long de la colonne vertébrale, signe qu’il y avait là quelque chose de bizarre. Il regarda Roland et lui dit :“- Demain, j’irai jusqu’au château et je mènerai mon enquête, je pense qu’il doit avoir une explication à tout ceci. “Roland vit que son ami avait dit cela pour le rassurer et lui en fut grée, il retrouvait là le Marc de sa jeunesse, toujours prés à mener croisade pour aider ses amis sans réfléchir au tenant et au aboutissant de ses actes.CHAPITRE 2 Marc stoppa son véhicule à l’écart du château afin de faire le tour de la demeure sans éveiller les soupçons et sans être remarqué. Deux années de journalisme avaient fait naître des habitudes de cambrioleur ou d’espion, mais qu’était le journalisme sinon une manière d’espionner les gens. Le “château” était en fait un manoir dont le mur d’enceinte était si haut qu’il ne permettait pas à Marc d’en voir l’intérieur, l’entrée en était interdite par une lourde grille fermé par une chaîne et un cadenas. On pouvait apercevoir le manoir par cette grille et les multiples modifications qu’il avait connu à travers les âges ne permettait pas pour le novice qu’il était en architecture, d’en déterminer avec certitude l’époque de sa fondation.Il scrutait les vitres d’un air songeur, les mains enfoncées dans les poches de son jean quand une voix dans son dos le fit sursauter:“- Que faite vous là ! “Marc fit volte face et dévisagea l’inconnue qui lui avait parlé, il s’agissait d’une jeune femme d’une vingtaine d’années et Marc fut surpris qu’une fille aussi jeune puisse avoir une voix aussi pleine de caractère et d’assurance. Elle portait une robe noire qui faisait ressortir la pâleur de sa peau et de long cheveux plus noirs encore amplifiaient cette blancheur. Marc en déduisit qu’elle devait être végétarienne ou anémique mais se garda de l’interroger à ce sujet. Un très jeune garçon se tenait à ses côtés, Marc le détailla du regard une fraction de seconde, le temps de remarquer qu’entre eux il ne devait y avoir aucun lien de parenté. Il éluda la question et entreprit de confirmer une intuition :“- Vous et votre petit frère m’avez fait peur, je me présente, je m’appelle Marc Ferra ...”“- Ce n’est pas mon petit frère, ni mon fils,” dit-elle comme si elle cherchait à le devancé dans ses questions. “ mais vous n’avez pas répondu à ma question, je ne vous ai pas demandé qui vous étiez, mais ce que vous faisiez là. “La manière qu’avec cette demoiselle de mener ces interrogatoires confirma à Marc qu’il avait à faire à une personne très mature et de fort caractère. Il éluda une fois encore la question et afin de confirmer ses doutes, lui demanda: “- Vous habitez au village ? “Elle le fixa droit dans les yeux et Marc compris qu’il l’avait mise en colère, aussi enchaîna - t’il afin de rattraper le coup :“- Excusez mon manque de savoir vivre, je travail pour le service des monuments historiques et nous allons bientôt faire un recensement des édifices historiquement intéressant de la région. Ce manoir est magnifique et j’aurai aimé rencontrer le propriétaire des lieux afin d’avoir de plus ample renseignement concernant sa construction.”La fille sembla ce détendre et après quelques secondes d’hésitations lui confirma sans le savoir que ses intuitions étaient fondées :“ - Le propriétaire des lieux est décédé il y a un mois . Ce jeune homme est son seul héritier et je suis sa gouvernante, nous venons d’arriver de Lausanne et je ne pense pas que Monsieur De Mortaux puisse vous être d’une quelconque utilité dans votre enquête. ““- Mais peut-être pourriez vous me faire visiter les lieux, je ne voudrais pas abuser de votre temps, mais il est très important pour moi d’en savoir plus sur ce manoir si je veux pouvoir en faire une description sommaire dans nos fichiers.”“- Ces derniers jours ont été très éprouvant et je ne sais pas si cela va être possible. “Cette gouvernante était têtue mais Marc ne laissa pas tomber, il fallait absolument qu’il puisse voir l’intérieur de l’édifice pour essayer de comprendre ce qui s’était passé ici .“ Ecoutez, je ne veux vous causer aucun désagrément mais je suis au village pour quelques jours, dés que vous serez reposé, nous pourrions nous revoir, j’essayerai de faire au mieux de vos intérêts. “Elle se senti acculée mais ne le lui montra pas et c’est avec un sourire timide qu’elle lui répondit :“ - Bien, je vais voir ce que je peux faire pour vous, où puis-je vous joindre ?”Marc lui remis sa carte personnel avec son numéro de portable, il ne voulait pas lui dire qu’il logait chez son ami, car elle aurait pu faire le rapprochement avec le décès du “Baron” et quelque chose dans son comportement le dérangeait sans puisse dire de quoi il s’agissait, peut-être devenait-il paranoïaque avec le temps, mais il préféra se fier à son intuition, celle-ci ne l’avait jamais trompé. Marc fit demi-tour et s’éloigna sans se retourner, mais il sentait qu’elle le suivait des yeux. il ouvrit la porte de son véhicule et pénétra dans la voiture. Le journaliste se dit pour lui-même qu’il tenait sans doute là un article, mais sans savoir vers quoi il se dirigeait, la fille avait quelque chose d’étrange tout comme le nouveau propriétaire des lieux.Tandis qu’il se roulait vers le village, il se dit qu’il pourrait commencer par mener son enquête au village, les gens avaient peut-être quelque chose à dire sur l’ancien propriétaire du manoir. Il décida de débuter ses recherches en interrogeant le patron du café qui lui avait semblé si sympathique la veille. Il stoppa sa voiture sur la place du village, pas très loin du café et se dirigea vers la bâtisse qui devait être comme tout les cafés de village, le centre nerveux de tout les ragots et tout les potins du coin, si il devait apprendre quelque chose, se serait ici.Le patron le reconnu dés son entrée et lui adressa un bonjour jovial accompagné d’un grand sourire. Marc se demanda si il était toujours comme ça ou si il avait un sens exacerbé du commerce, il opta pour la première solution, désirant garder un avis positif sur cet homme. Marc fit semblant de s’intéresser au matériel de pêche qui occupait un coin du café et comme il l’avait prévu, le patron s’empressa de se s’approcher de lui.“- Vous êtes pêcheur ? ““- ça m’arrive, ou plutôt ça m’arrivait, il y quelque années, mais j’étais tellement mauvais que ça en devenait vexant, même pour le poisson. “Le cafetier ri franchement à la blague et le rassura en lui disant que l’important était le plaisir, pas le trophée. Marc sourit et hochât la tête comme pour lui donner raison. Il enchaîna néanmoins :“- Je me suis baladé dans le coin et j’ai vu un splendide manoir pas très loin d’ici. ““- Manoir du “baron”, belle bâtisse en effet. “Le patron se tût et Marc se dit qu’il serait peut-être plus difficile de lui tirer les vers du nez qu’il ne le pensait. Il décida d’employer une autre tactique :“- Il semblerait qu’il y ait eu beaucoup de noble par ici. Ça a dû chauffer durant la révolution. “Le patron le dévisageât l’air ahurit et après un cour instant il lui dit sans départir de sa bonne humeur:“- Vous savez moi, l’histoire c’est pas mon fort. A la campagne on quitte l’école très tôt. C’est pas comme dans les ville, ici dés qu’on est assez solide, on file au champs et si on est assez futé, on finit par ouvrir un commerce. Si vous vous intéressez au passé, c’est le curé qu’il faut aller voir.”Marc prit mentalement note de l’information et commandât un café et proposa un verre à l’homme qui prit un Calva. Le journaliste avait remarqué un client dans un coin du café, mais il sursauta quand celui-ci dit comme pour lui-même :“- De toute façon, le baron il a jamais fait parti du village.”Marc se retourna vers lui et s’approchant de l’homme, lui demanda l’autorisation de s’asseoir à sa table, l’inconnu acquiesça et lui désigna une chaise en face de lui.“- Qu’entendez vous par là ? ““- Le baron, je l’ai jamais vu et mon père il l’a jamais vu non plus. Ces gens là on les enterre même pas au cimetière, quand ils sont mort, on les enterre au “château”, font même pas appelle à moi pour creuser l’trou, on appelle même pas l’curé, c’qui fait qu’on sait jamais quand y sont mort ni si ils ont d’la famille. La seul qu’on voyait de temps en temps c’est “ la pie”, c’est elle qui allait à la mairie pour payer les taxes, toujours en liquide, c’est qui devait en avoir des sous, moi j’vous l’dit.”“- La pie, qui est-ce ? ““- La gouvernante, on l’appelait comme ça parce qu’elle portait toujours une robe noire et elle était si pale, qu’on aurait cru qu’elle était morte. “Marc ne dit rien mais l’homme enchaîna de lui même après s’être humecté la bouche d’une rasade de vin :“- Cette bonne femme elle me donnait la chair de poule, on disait qu’elle était pas normale, elle savait des choses. ““- Quel genre de choses ? ““- Ben des choses, vous savez, des trucs de sorcière, je sais que vous en ville vous croyez pas à ça, mais ici on y croit aux rebouteux, aux “Leveux”, mais elle j’suis sûr qu’elle faisait pas l’bien ...”Le patron lança un regard noir au vieille homme et celui-ci se tût tout à coup, se leva et sorti. Le tenancier reprit son air jovial et dit à Marc comme pour excuser l’homme :“- Faut l’excuser, il a plus toute sa tête depuis qu’il a était frappé par le malheur. C’est le fossoyeur du village ...” Il marqua une pose comme si il avait peur d’en trop dire et repris “ Ca doit être dure d’avoir à mettre en terre sa femme et deux ans après sa fille, sa femme il devait s’en doutait, elle était malade depuis longtemps, mais sa fille, la pauvre, le bon dieu il lui a enlevé du jour au lendemain . Le destin c’est cruel. “Si il n’ avait pas eu cette hésitation, Marc n’y aurait rien trouvé de bizarre, mais quelque chose lui disait qu’il y avait matière à creuser.“- Comment est morte sa fille ?” “- Comme ça, sans crier gare, du jour au lendemain. “ Il prit un air désolé et hocha la tête avant de reprendre “ Morte de fatigue à trente ans, une fille qui faisait ses quinze kilomètres à pied tout les jours pour aller travailler .”Marc ne releva pas l’étrangeté de cette révélation, il paya son dû et sortit. Alors qu’il se dirigeait vers sa voiture, il fit mentalement la synthèse de ce qu’il avait découvert aujourd’hui et se dit que sa mâtiné n’avait pas était vaine, il s’était renseigné pour rassurer son ami, mais les événements prenaient une tournure qui le mettait dans un état d’excitation comme quand il était sur un coup journalistique fumant, la seule différence étant qu’en plus de la fumée, il semblait y avoir du souffre. Son instinct le lui disait et il n’avait aucune raison de ne pas lui faire confiance. Le journaliste sorti de sa poche intérieur un carnet et entreprit de noter les informations qu’il avait glané, il serait toujours temps de vérifier les quelques points qui lui semblaient encore obscures.CHAPITRE 3 Marc entra dans la maison de Roland par la porte qui donnait dans la cuisine. Son ami n’était pas encore rentré du travail et Marc en profita pour faire un tour dans la bibliothèque, il occuperait son temps libre à la lecture, cela l’aiderait à se détendre car il se sentait encore excité par le lièvre qu’il avait involontairement soulevé. Il s’approcha des rayonnages de livres et s’enquit d’un titre qui lui aurait permit de décompresser. La majorité des ouvrages traitaient évidement de médecine, mais il en remarqua toutefois une dizaine qui abordaient des sujets des plus hétéroclite . Marc en choisit un qui lui attira le regard de par son ancienneté et s’installa dans un fauteuil afin de compulsé l’ouvrage confortablement. Les heures passèrent sans qu’il ne s’en rende compte et il ne releva la tête que tard dans l’après-midi, son ami allait arriver d’une minute à l’autre et son excitation s’était encore accrue à la lecture de ce bouquin, il lui tardait de lui faire part de ses découvertes.Roland rentra une demi-heure plus tard l’air fatigué, il se dirigea vers le bar et leur servit un cognac avant de s’installer dans le fauteuil en face de celui qu’occupait son ami.“- Alors quelles sont les nouvelles ? “Marc fit tourner son cognac dans le fond de son verre puis leva la tête vers son ami .“- L’affaire semble plus étrange qu’il ne le semblait au prime abord, j’ai découvert des choses très étranges. Que sais-tu du “baron” ? ““- Pas grand chose, je ne l’avais jamais vu avant l’autopsie, mais il faut dire que je traîne rarement au village .”“- même si ça avait était le cas, tu ne l’aurais pas connu plus que ça, personne au village ne l’a jamais rencontré alors qu’il semblerait qu’il ait toujours vécu ici... et sa gouvernante ?““- Pas grand chose de plus, sinon que quand on la voyait, elle était toujours vêtue de la même manière, elle n’était pas très causante, à peine polie et on la surnommait “la pie” à cause de sa pâleur et de son éternelle robe noire.”“- Les gens du village disent d’elle que c’était une sorcière.”“- Tu sais à la campagne quand quelqu’un sort un peu de l’ordinaire, il est facilement taxé d’hérésie ou alors on dit que c’est l’idiot du village, je ne sais pas ce qui est le mieux. ““- Sans doute, mais tu sais comme moi que toutes les légendes ont une part de vérité. Sais-tu si elle avait une fille ?”“- Pas à ce que je sache, pourquoi ?”“- J’ai rencontré le nouveau propriétaire du manoir et sa gouvernante, pas très causante elle non plus. “Roland scruta son ami avec étonnement cherchant à comprendre où il voulait en venir.“- Tu penses que dans la famille ont serait gouvernante de mère en fille, le problème est que personne ne lui connaissait de mari et le fait que la nouvelle ne soit pas bavarde ne permet pas de l’affilier à l’ancienne gouvernante. ““- C’est un fait, je n’avais fait aucune relation entre les deux, jusqu’à ce que je tombe dans ce livre qui parle de la région, sur une gravure qui date du dix neuvième siècle et regarde... “ Marc lui tendit le livre, sur la page de gauche un portait dessiné à la plume représentait une jeune fille portant une robe noire. “ La demoiselle que tu vois sur ce dessin est le portrait craché de la jeune gouvernante que j’ai rencontré ce matin devant la grille du château. Mieux encore, le livre dit que cette fille était la gouvernante du “baron” de Conti. Etrange non ?” Roland resta perplexe devant les révélation de son ami, celui-ci ne chercha pas à entamé une discussion sur ce qu’il avait découvert, préférant le laisser digérer ces informations, ils auraient tout le temps d’en débattre plus tard . Marc préféra changer de sujet.“- Et toi ta journée au pays des maccabés ?”“- Figure-toi que moi aussi j’ai fait des découvertes, l’état civile n’a aucune trace d’un enfant quelconque donc encore moins d’un petit fils. Le “baron” n’était même pas marié. Quant aux jeunes filles qui sont morte de la même manière, toute avaient trente trois ans et étaient en pleine forme, du moins jusqu’à ce qu’elles meurent d’épuisement. ““- Parmi ces victimes, il y avait la fille du fossoyeur ? ““- En effet, comment sais-tu ça ?”“- Je tiens la plus part de mes informations de la journée de ce bonhomme ainsi que du patron du café. “ Marc laissa s’écoulait quelques minutes, comme si il réfléchissait et continua “ Demain, il me faudra aller voir le curé, il doit avoir des archives intéressantes. ... Dis-moi, et si le “baron” avait eu deux enfants avec sa gouvernante, une fille il y a quelques années et un garçon moins d’une dizaine d’années plus tard, cela expliquerait la ressemblance de la nouvelle nounou avec l’ancienne et l’apparition du gamin qui assurera la continuité de la branche et tout ça en famille. ““- L’idée n’est pas mal, mais peux-tu expliquer pourquoi la vieille “pie” aurait disparu au profit de la nouvelle, elles pouvaient toute deux s’occuper de l’enfant ? ““- Un point pour toi! Toujours est-il que depuis le début de cette affaire, j’ai un étrange pressentiment, il se passe quelque chose de pas normal dans cette histoire et pour la première fois de ma vie j’ai peur sans en connaître la raison exacte, mais ce manoir à quelque chose de dangereux. De toute façon je ne pourrais savoir de quoi il s’agit que quand j’aurai réussi à pénétrer à l’intérieur et pour cela il me faut y retourner demain et convaincre la nouvelle gouvernante de me laisser visiter.”---------------CHAPITRE 4 La petite église se trouvait situé aux abords du village et avait pour particularité de couper le passage à un ruisseau qui passait sous elle en son milieu. Marc se demanda pourquoi les bâtisseurs de cette église avaient commis une telle erreur . La porte principale était fermée et Marc s’apprêtait à faire le tour, supposant qu’il y avait une autre porte comme dans la plupart de ces édifices. Alors qu’il allait poser la main sur la poignée, une voix dans son dos lui dit :“- Celle-ci non plus n’est pas ouverte.”Marc fit volte face et vit un homme de petite taille qui se tenait à trois mètres de lui. L’homme avait le visage rougeauds et le crâne dégarni qu’une unique mèche de cheveux blancs ne parvenait pas à recouvrir malgré une mise en place savante qui tenait du drapé romain plus que de la coiffure. Il portait un costume gris légèrement taché de terre au genou et s’il n’avait porté une épinglette en forme de croix sur le revers de veston, Marc l’eut facilement pris pour un agriculteur tant il respirait le bon air, le bon vin et une joie de vivre qu’on ne voyait hélas que rarement chez les hommes d’église. Comme il avait remarqué que Le regard de Marc insisté sur ses genoux, le curé s’empressa de le rassuré.“- Ne vous inquiétez pas, je n’enterre pas mes ouailles décédé moi-même, mais j’ai pris la mauvaise habitude de m’occuper de mon jardin avant d’ouvrir les portes de mon église, en effet le soir cela m’est impossible il fait trop sombre.” Il frotta ses genoux du creux de sa paume avant d’enchaîner “ Que puis-je faire pour vous, vous n’êtes apparemment pas du village, je ne vous ai jamais vu, ... mais entrez à l’intérieur nous serons tranquille pour discuter.”Marc suivit le petit homme qui le mena à ce qui semblait être une cuisine, il se dirigeât vers un buffet et avant que marc n’est eu le temps de refuser, il leur servit à chacun un plein verre de vin. Quand il eu finit de boire son verre, c’est à dire très vite, il fixa le journaliste la tête légèrement incliné sur le côté et après un silence de quelques seconde s’adressa à Marc.“- Qu’est-ce qui vous amène ici ? “Marc fut alors pris au dépourvu, le curé inspiré confiance et Marc voulait obtenir une aide complète de sa part, aussi décida-t’il de lui dire la vérité, du moins une vérité que l’homme d’église était prés à entendre, après tout les homme d’église sont tenus au secret de la confession.“- Je m’intéresse à l’histoire des vieilles familles de la région et tout particulièrement au baron de Conti et je me disais que vous aviez peut-être des archives consignant les naissances, les baptêmes et les décès cela pourrait me permettre de retracer l’historique de cette famille.“- Famille vous dîtes, le baron n’est issue d’aucune famille, à se demander d’où sort le gamin. Jamais baptisé, jamais à la messe et encore moins au catéchisme. On ne sait même pas si ils meurent ces gens là. “Plus le bonhomme parlé, plus il s’emportait et plus il s’empourprait jusqu’à prendre une inquiétante teinte violette. Marc se dit que si il continuait à s’énerver comme ça, il allait finir par faire une attaque, mais il se calma tout à coup.“- venez ! Je vais vous mener aux archives, vous y trouverez peut-être votre bonheur, qui sait, l’archevêché n’en a que faire de nos archives, alors autant qu’elles servent à quelqu’un . “Ce faisant le curé se leva et le mena à travers la nef jusqu’au narthex, Marc pensait qu’ils allaient ressortir, mais le vieil homme s’arrêta dans une parodie de génuflexion et saisi un anneau pour soulever une trappe qu’un carrelage parfaitement ajusté dissimulé. L’ecclésiastique jeta un œil à Marc et avec un sourire entendu lui dit :“- Cette église réserve plus d’une surprise vous allez voir. “Au moment de descendre Marc crut voir une ombre qui cherchait à ce dissimuler derrière une colonne du déambulatoire, mais plus rien ne bougea et il se dit qu’il avait dû rêver puisque la porte d’entrée était toujours fermée et que personne n’aurait pu entrer par la cuisine sans qu’il ne s’en rend compte. Il entreprit de descendre les marches et de rejoindre le curé dans la salle des archive. Sa surprise fût telle qu’il faillit rater les trois dernières marches. Là où il pensait trouver une petite salle des archives grande au maximum comme la moitié de la longueur de l’église ( à cause du ruisseau qui la coupait de part en part), il découvrit une enfilade de pièces qui semblait s’étendre à l’infinie. La première salle était de pierre taillé de la même qualité que celle qui composé l’église, mais les autres pièce était taillé à même la craie et semblait à première vue l’œuvre de l’homme plutôt que celle de la nature. Sans le regarder, le curé entreprit de répondre aux questions muettes que se posait Marc.“- Cette salle à était construite en même temps que l’église comme vous pouvait le voir, mais les autres salles qui sont au nombres de trente ont était creusé à une époque antérieur à celle-ci. Mon prédécesseur qui était passionné d’archéologie, pensé qu’elles pouvaient être de l’âge du bronze, soit trois mille avant Le fils de notre P.D.G., “ Voyant le regard effaré de Marc il éclata d’un rire que l’écho du labyrinthe de salle multiplia et amplifia à l’excès avant d’enchaîner.” cela peut vous surprendre mais ce n’est pas un blasphème, Dieu est celui pour lequel nous œuvrons, œuvrer signifie travailler et ont travaille pour un patron, C.Q.F.D. .” Il sourit encore, apparemment satisfait de son bon mot et continua d’avancer.Marc se dit qu’il aimait bien ce curé, il semblait ne pas se formalisé avec les dogmes de l’église et avait son franc parlé, tout ce qu’appréciait le journaliste. Il regarda autour de lui et commença à comprendre les raisons pour lesquelles ont avait entreposé tout ces document ici, l’air y était particulièrement sec et la place n’y manquée pas. Marc se demandait jusqu’où pouvait aller ce dédale de salle et posa la question au prêtre.“- Ces souterrains couvrent une surface immense, hélas nous ne savons pas exactement laquelle, car certaines salles se sont effondrées et d’autres ont leur accès interdit par des portes de métal dont les clés ont dû être perdu avec le temps. Il ne reste que trente salles accessibles comme je vous le disais tout à l’heure et trois accès permettent d’y entrer ou d’en sortir : l’église, un caveau du cimetière et un calvaire à la sortie du village. “Tout en parlant le curé avait mené Marc dans une salle remplie de rayonnage sur lesquels reposait une multitude de manuscrit, en son centre trônait une vieille table de chêne et une chaise. Le journaliste regarda les livre avec un air dépité, il ne pensait pas qu’il y en aurait autant, par quoi allait-il pouvoir commencer. L’ecclésiastique sembla voir son air contrit et s’approchant d’une des étagères, saisie trois manuscrits anciens et les posa sur la table. Il alluma des bougies et se tourna vers lui.“- Si vous cherchez à connaître l’histoire du château, vous trouverez ce qu’il vous faut dans ce manuscrit. “ Dit-il en montrant un gros ouvrage du doigt. “ par contre si se sont “ les pies “ qui vous intéresse jetez donc un œil a ce petit journal, un de mes prédécesseurs s’y est intéressé de prés. “Il tournait le dos à Marc quand il prononça cette phrase et dû deviner sa surprise, car il enchaîna :“ - Je ne suis pas né de la dernière pluie et je sais que les gens qui disent s’intéresser au château sont en général plus attirés par ses mystères et là vous allez être servi. “Marc commença donc sa lecture par le petit manuscrit qui se révéla être en fait un journal qui datait du treizième siècle et Marc se dit que s’était remonter un peu loin, lorsque son regard fut attiré par une phrase étrange dont les possibles implications lui firent froid dans le dos: Une femme à la peau blanche est venue et a demandé à être reçu par le maître. Ils ont parlé toute la nuit, et le lendemain, ce n’est pas elle qui est repartie, mais la maîtresse. En une nuit le maître l’avait répudié et avait pris l’étrangère à son service. Plus loin encore: La moitié du village souffre de la peste mais la pie et le maître semble n’en pas souffrir, les paysans pense que le malheur vient d’elle mais ils ne peuvent rien dire, le maître les ferai mettre à mort.Marc continua la lecture du manuscrit et se rendit compte que tout ce qui concerné la mystérieuse femme était plus ou moins réunit dans cet ouvrage, comme si dans le passé quelqu’un avait voulu lui simplifier la tâche. Il était maintenant en mesure de cerner le personnage et ce fait lui laissa un goût âcre de mort dans la bouche, il était gelé et pourtant ses mains étaient moites. Il leva les yeux du livre et se rendit compte qu’il était seul dans ces souterrains, s’il venait à lui arriver quelque chose, personne ne le retrouverait. Il fut pris d’une peur panique et tenta de se rassurer, ici il ne courrait aucun danger, les seuls accès étaient tenus secret. Marc se leva pour se dégourdir les jambes, il fit quelques pas dans la salle, jetant un coup d’œil aux livres posés sur les étagère, lorsque son regard fut attiré par un rouleau de parchemin. Le rouleau de peau était couvert de poussière et de toile d’araignée, Marc se dit que personne n’avait dû y toucher depuis très longtemps et eut une intuition en voyant que l’écriture qui permette de dater le parchemin était la même que celle du livret qu’il venait de lire; Il prit le document avec précaution et entreprit de le déplier. Un petit rectangle de parchemin s’en échappa, Marc le ramassa et lu:La vierge noire cache accès au mal.Marc tenait entre ses mains le plan exhaustif des souterrain, il n’en revenait pas, une porte permettait d’entrer dans le manoir par une cave. Il se dirigea ver l’escalier pour faire part de sa découverte au curé, mais quand il arriva, celui-ci était déjà en train de descendre les marche. Il jeta un regard inquiet vers Marc.“- Quelque chose ne va pas, vous m’avez l’air fébrile, que se passe-t’il ? ““- Venez voir ce que j’ai découvert !”Le prêtre s’approcha de la table et détailla le plan avec intérêt. Il semblait en enregistrer mentalement le contenu puis se tourna vers Marc. Il se dirigeât vers le fond du souterrain et Marc intervint.“- Où allez vous ? “Il avait posé la question pour ce rassurer, mais au fond de lui il connaissait la réponse : Aux portes de l’enfer, droit vers l’antre de cette femme. Le curé le mena jusqu’à une porte de métal épaisse et pesa de toute ses forces dessus. Elle refusa de bouger et Marc en fut soulagé et déçu. Sa curiosité était aussi forte que sa peur, il aurait voulu cacher l’existence de la phrase mystérieuse qui s’était échappé du rouleau, mais c’était plus fort que lui, il ne put s’empêcher de poser la question et tendit le morceau de parchemin au curé.“- Cela a t’il une signification pour vous ? “Le prêtre examina la phrase mais ne répondit pas, il rebroussa chemin, invitant Marc à le suivre. Ils remontèrent à la surface, et le journaliste se sentit soulagé de pouvoir respirer à nouveau l’air libre. L’ecclésiastique se dirigea vers l’abside et montra à Marc une statue de la vierge sculpté dans un bois noir. Elle reposait dans une alcôve, mais son accès était interdit par une grille fermé par une serrure. “- Les vierges noire ont toujours intéressait les collectionneurs, c’est pourquoi nous sommes obligés de la mettre en sécurité.”Il alla chercher un escabeau et sortit de sa poche une clé. La grille s’ouvrit en grinçant et l’homme se saisie de la statue. Il referma et invita Marc à l’accompagner dans la cuisine afin d’étudier le Mystère en toute tranquillité . La statue semblait être faite d’un seul bloc et était très lourde, Mais en regardant de plus prés on pu voir que le fond avait été creusé puis colmaté. La personne qui avait fait ça, s’était appliquée à repositionner le fond afin que les nervures naturelles du bois correspondent. Le curé prit un python qui traîné dans un tiroir et se mit à le visser consciencieusement dans le fond. Quand cela fut fait, il gratta le colmatage avec délicatesse et tira sur l’anneau. Le fond se détacha et une clef en tomba. Marc eu un instant d’hésitation et de dégoût avant de se baisser pour ramasser la clef. Il avait de plus en plus peur et continuer lui semblait être au dessus de ses forces, pourtant il lui fallait continuer pour son ami, son article et ce village qui souffrait de la présence de “ la pie “ depuis trop longtemps. Le curé regarda Marc et la clef et après un silence qui semblait durer une éternité se saisie de l’objet avec douceur.“- Que comptez vous faire?”Marc aurait voulu lui dire qu’il allait attendre que cette femme l’appelle, mais il savait au fond de lui qu’elle n’en ferait rien et que la seul solution pour accéder à ce manoir était cette objet qu’il ne pouvait quitter des yeux.“- Si vous me le permettait, je vais tenter de pénétrer dans l’antre de cette femme par les souterrains ce soir. Il faut que je sache le fin mot de cette histoire. ““- Non seulement je vous le permet, mais en plus je vais vous y accompagner. Si comme je le pense, c’est un être diabolique, vous aurait besoin de moi, et je connaît les souterrain par cœur.”Marc aurait voulu refuser mais il n’en eu pas le courage. L’aide du curé lui serait précieuse, ne serait-ce que pour lui donner la force d’aller jusqu’au bout. Ils décidèrent donc de se retrouver ici à onze heure du soir et se quittèrent sur une poignée de main.CHAPITRE 5 La nuit était tombé depuis trois heures maintenant et Marc frappa comme prévu à la porte de l’église. Il était passé par derrière et s’était montré le plus discret possible, vérifiant régulièrement qu’on ne le suivait pas. Cela ne l’avait pas empêché de se sentir observé et la peur qui lui nouait l’estomac ne l’avait pas quitté un seul instant. Le Curé lui ouvrit et Marc vit qu’il était très pâle.“- Ça ne va pas?” demanda-t’il “- Depuis que vous êtes parti je sens la peur monter en moi, sans raison. Je suis peut-être trop vieux pour faire la chasse au sorcière.”Marc aurait voulu le rassurer mais tout ce qu’il pu lui dire était qu’il ressentait la même chose, tout comme les personnes qui parlaient ou s’intéressaient à la pie, mais qu’il devait continuer coûte que coûte. Le vieil homme acquiesça et l’invita à entrer dans la cuisine. Marc s’était équipé d’une lampe torche, des piles de rechange et d’un vieux revolver qui avait appartenu à son père. Il détestait les armes à feu, mais le fait de le sentir contre son dos le rassurait un peu. Le curé lui s’arma d’une torche d’un crucifix et d’une bible. Il regarda Marc et avec un sourire dépité qu’il accompagna d’un haussement d’épaule, prit le parti de se débarrasser de ces artefacts encombrant et sans doute inutile, pour se rabattre sur un grand couteau de cuisine. Il ne purent s’empêcher d’éclater de rire. Quand ils eurent retrouvé leur sérieux, ils se dirigèrent vers le porche pour descendre dans les souterrains.Ils se dirigèrent très vite devant la porte qui les intéressaient et Marc pendant un bref instant voulut croire que son compagnon avait égaré la clef, mais il n’en était rien. Il la glissa dans la serrure et put faire deux tours sans que celle-ci n’opposa de résistance . La porte ne résista pas non plus quand ils tirèrent dessus, c’est à peine si elle émis un grincement plaintif. Ils avaient pris soin d’emporter avec eux le plan et après avoir suivi les méandres de couloirs et de tunnels, se retrouvèrent au pied d’un escalier de pierre. Ils en profitèrent pour faire une halte et Marc se dit qu’ils ne savaient même pas se qu’ils allaient faire une fois dans la maison. Les deux hommes gravirent néanmoins les marches de l’escalier et découvrirent un système de contrepoids qui leur permit d’accéder à un couloir dans la cave du manoir. Ils avancèrent en silence et remontèrent jusqu’au rez-de-chaussée. Ils faisaient face à un grand escalier de marbre, sur leur droite se trouvait l'accès au cuisine et à la cave, sur leur gauche devait se trouver le salon, la salle de réception et la salle à manger. Ils étaient sur le point de gravir les marches qui les mèneraient aux chambres, à la bibliothèque et au bureau. Tout à coup l’air se fit plus froid et ils furent comme pétrifiés de peur. Elle se tenait au sommet de cette escalier et avait troqué sa sempiternelle robe noire pour une chemise de nuit toute aussi sombre et les rayons de lune qui filtraient par l’immense vitre du palier, traversaient le voile diaphane de son vêtement. Ses longs cheveux noires tombaient en cascade sur ses épaules et la lumière laissait entrevoir un corps d’albâtre splendide. Marc était comme hypnotisé par cette femme et compris pourquoi personne ne pouvait lui résister. Il émanait d’elle un tel charisme et un tel magnétisme que rien d’autre ne pouvait exister en sa présence. C’est le prêtre qui le ramena à la raison.“- N’oubliez pas qu’elle est une créature du diable et qu’elle ne ressemble pas à ce que vous voyez !”Marc se ressaisie et tira son arme. La femme éclata du rire inquiétant des vainqueurs, de ceux qu’on ne pouvait vaincre. elle descendit l’escalier sans semblait marcher, un peu comme si elle flottait au dessus des marches. Le curé se mit à hurler et Marc le vit se tordre de douleur mais il était incapable de faire un geste. En une minute tout fut fini pour le religieux qui gisait là, recroquevillé et desséché.“- Ainsi donc humain, tu pensais pouvoir détruire ce qui à toujours existé, mon peuple était là alors que votre planète n’était que boue et magma, nous avons connus les dinosaures et nous vous avons vu naître de la fange dont vous êtes issues. “En entendant ces mots, Marc se dit que tout était fini pour lui et que bientôt il s'écroulerai là à côté de son compagnon d’infortune.“- Je vais te faire une révélation humain. Nous ne venons pas de votre plan d’existence et nous ne sommes qu’énergie, ton ami avait raison, je ne suis pas tel que tu me vois, si tu me voyais tel que je suis, tu en mourais sur le champs. ““- Pourquoi si tu es si puissante, as-tu besoin d’un être humain à tes côtés pour vivre et pourquoi avoir tué ces femmes qui ne t’ont rien fait ? ““- Tout simplement parce que je tire mon pouvoir de vos désirs les plus inavouables et il n’est pas de désir plus fort chez l’homme que celui de puissance et d’immortalité. Quant aux femmes que j’ai tué, leur mort était nécessaire à mon processus de régénération, chacune correspondant à un cinquième de l’âge de mon esclave au moment de sa mort tout simplement, mais ne cherche pas là une solution pour me détruire il n’y en a pas. “A ce moment Marc perçut un mouvement dans le noir et comprit que le petit garçon se tenait dans l’ombre. Son cerveau se refusait à fonctionner normalement et il lui fallut un temps qui lui sembla une éternité pour analyser la situation. Il fallait à ce monstre que l’être humain qui était en son pouvoir se trouve à proximité. Que se passerait-il si l’enfant lui était enlevé et si cela pouvait avoir un quelconque effet, comment faire pour le lui ravir. La tâche ne serait pas simple car la distance qui le séparait de cet enfant était très grande et surtout il y avait le fait qu’elle se trouvait entre eux. Il songea escalader la rambarde, mais abandonna l’idée aussitôt, cela lui prendrait trop de temps et le temps en question était trop précieux. Une autre solution aurait été d’appeler l’enfant à lui, celui-ci l’avait déjà vu devant les grilles du manoir et ne le considérerai peut-être pas comme un ennemie. Le problème était qu’il ne connaissait pas le prénom de l’enfant. Comme si elle avait lu dans ses pensée, la monstruosité se mit à rire.“- Même si vous le connaissiez, son prénom ne vous servirait à rien, il est en mon entier pouvoir et ne peut même plus être considéré comme étant un être humain à part entière. Il est maintenant une enveloppe vide de tout acte conscient. “Il n’en fallut pas plus à Marc pour comprendre ce qu’il devait faire. Il leva son arme et fit feu. Le corps s’affaissa mollement sur le sol comme celui d’une marionnette dont on aurait coupé les fils. Un cri s’échappa des lèvres de l’enfant et Marc hurla à son tour tant son corps lui faisait mal. L’être malfaisant prenait possession de son corps et puisait en lui toute son énergie. Il senti tout les muscles de son corps se tétanisé et une brûlure insoutenable s’insinua en son être. Il s’écroula inerte et il entendit la femme parler dans sa semi inconscience.“- Pauvre idiot que tu es, n’as-tu pas compris que c’est l’homme qui à besoin de moi et non pas le contraire ? Demain je me serais trouvée un autre homme à tenter et tout recommencera comme avant et toi tu seras mort, mais ton esprit continuera à souffrir et ceci pour l’éternité.”Marc aurait voulu continuer à hurler pour se soulager de la douleur, mais sa bouche refusait de former les sons libérateur, il aurait voulu mourir mais elle ne le voulait pas et il sut enfin ce à quoi pouvait ressembler l’enfer.FIN | |
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